Dans mon agenda littéraire de ces dernières semaines, j’ai passé beaucoup de temps sur le dernier Follett, The Fall of Giants (La chute des Géants) sorti l’an dernier, premier tome d’une fresque épique sur le 20è siècle. Et je dois dire que j’en ai adoré chaque page !
Précision d’ordre ergonomique : prévoir une ceinture abdominale pour porter son sac à main car avec plus de 1,000 pages, le bouquin pèse le poids d’une brique et n’est pas facile à transporter. Mais vaut absolument le coup pour les amateurs de romans historiques.
The Fall of Giants, c’est l’histoire du 20ème siècle comme on ne l’a jamais lue, racontée à travers l’itinéraire de personnages de nationalités différentes : deux familles anglaises (une de lords et une de la working class), un Allemand, deux frères Russes, un Américain… Leurs destins se croisent tout au long des combats (symboliques comme réels) qui ont ponctué ce début de siècle, entre 1914 et 1918.
Je me souviens qu’en cours d’histoire en prépa, j’avais appris que la Première Guerre mondiale avait davantage bouleversé l’ordre du monde que la Seconde. Ca m’avait paru un peu bizarre à l’époque : le symbole d’un bouleversement que je n’arrivais ni à comprendre, ni à me figurer.
The Fall of Giants porte justement sur ce bouleversement et le rend concret : la lutte pour le droit de vote des femmes, l’arrivée de la working class au pouvoir, la montée du bolchevisme et de la Révolution, la guerre qui bien sûr, bouleverse l’ordre entre les nations… Tout cela est scénarisé et mis en scène dans la vie quotidienne des personnages principaux, qui se rapprochent ou s’éloignent aux gré de leurs engagements.
Les personnages traversent la guerre en espérant que jamais leurs enfants n’auront à vivre un autre conflit. Malheureusement, on connaît la suite. Mais on a quand même envie de la lire
Bilan : pour les passionnés de romans historiques et de romans d’aventure
Ce qu’on en retire : une meilleure compréhension de la société. Des émotions en tous genres. Des exclamations d’incrédulité type : “Non ?! C’est comme ça que ça s’est passé ?!”
A lire après : ce qu’on veut
On lira ensuite : prévoyez large car se fader les 1,000 prend du temps !