Aux USA, en 40 ans, le 1% le plus riche a doublé sa part des revenus de la nation. Cela a un inconvénient imprévu : en cette période de crise et de dette, son magot aiguise les appétits.
Quel serait le taux d’imposition marginal qui maximiserait les intérêts des USA ? se demandent des économistes fameux. Plus de 80%.
Raisonnement : les vigoureuses baisses d’impôts qu’ont connues de nombreux pays n’ont eu aucun impact notable sur leur croissance. Une baisse d’impôts encouragerait le top management à un comportement parasitaire, plutôt qu’à la « création de richesse ». Taxing the 1%: Why the top tax rate could be over 80% | vox
Alors, contrairement à ce que prétend Adam Smith, et bien d'autres avec lui, l'appétit du gain ne ferait pas le bonheur collectif ?