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L’auteur :
Jussi Adler-Olsen, de son vrai nom Carl Valdemar Jussi Adler-Olsen (né le 2 août 1950 à Copenhague) est un écrivain danois.
Depuis 2007, Jussi Adler-Olsen s'est spécialisé dans un recueil de romans policiers dont son dernier roman Journal 64 fut la meilleure vente de livre en 2010 au Danemark, ainsi il a eu une distinction du meilleur prix littéraire danois au début de cette année qui est le prix du club des libraires danois du nom en danois de boghandlernes gyldne laurbær ou plus exactement en français des « lauriers d'or des libraires ».
L’histoire :
Pourquoi Merete Lyyngaard croupit-elle dans une cage depuis des années ? Pour quelle raison ses bourreaux d’acharnent-ils sur la jeune femme ? Cinq ans auparavant, la soudaine disparition de celle qui incarnait l’avenir politique du Danemark avait fait couler beaucoup d’encre. Mais, faute d’indices, la police avait classé l’affaire. Jusqu’à l’intervention des improbables Carl Morck et Hafez el Assad du Département V, un flic sur la touche et son assistant d’origine syrienne. Pour eux, pas de cold case …
Ce que j’ai aimé :
Miséricorde est un bon roman policier qui tient son lecteur en haleine : parallèlement à l’enquête des deux policiers, il assiste impuissant à la lente agonie de celle qu’ils recherchent et qui est enfermée dans une chambre close, soumise à la folie de ses ravisseurs. La tension est ainsi permanente et le compte à rebours se met rapidement en place.
Les deux policiers sont le point fort de ce roman : Carl est un homme fermé, traumatisé par un règlement de comptes qui a coûté la vie à un de ses collègues et a transformé l’autre en légume cloué sur un lit d’hôpital. L’acolyte qu’on lui adjoint est un homme étrange au premier abord, mais qui s’avèrera bien plus efficace que prévu… Leur improbable duo fonctionne bien
Ce que j’ai moins aimé :
J’ai rapidement deviné qui était les coupables, ce qui est plutôt mauvais signe pour un roman policier…
Une fois la dernière page refermée, je ne peux pas dire qu’il me reste grand-chose de cette lecture !
Premières phrases :
« Avec le bout de ses doigts, elle gratta jusqu’au sang les murs lisses, elle frappa de ses poings fermés le verre épais des vitres jusqu’à ce qu’elle ne sente plus ses mains. Dix fois au moins, elle avait retrouvé à tâtons la porte d’acier, inséré ses ongles dans la fente pour l’arracher, mais la porte avait un bord tranchant et restait inébranlable. »
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Merci à Florence Godfernaux des Editions Albin Michel.
Miséricorde, Jussi Adler Olsen, Traduit du danois par Monique Christiansen, Albin Michel, octobre 2011, 489 p., 22.50 euros