Les membres du jury du concours photo « Un photographe pour Eurazeo », présidé par Jean-François Camp, Président des laboratoires photographiques Dupon, se sont réunis le jeudi 24 novembre 2011 pour désigner le lauréat de la deuxième édition de ce concours.
Leur choix s’est porté sur le travail d’Alexandre Parrot et sa série de photos intitulée « Les petites choses ». Alexandre Parrot recevra le prix de 10 000 euros et ses œuvres seront exposées à l’Espace Dupon (Paris 18e), du 12 janvier au 3 février 2012.
Eurazeo s’est engagée depuis plus de dix ans dans une politique de soutien de la photographie et a acquis chaque année des œuvres originales qu’elle fait connaître notamment au travers de son rapport annuel. « Grand Prix : un photographe pour Eurazeo » est la deuxième édition du concours photo visant à récompenser le travail d’un photographe, professionnel ou étudiant.
Cette année, le thème proposé était « l’équilibre » pour lequel le jury a reçu 56 dossiers. Son choix s’est porté sur la candidature d’Alexandre Parrot, dont la série intitulée « Les petites choses » a été conçue à la manière d’un journal photographique. Y sont représentés des images saisies au jour le jour, des instants fragiles, des alignements, des équilibres précaires, fugaces mais néanmoins évidents.
Autodidacte de 25 ans, Alexandre Parrot se consacrait à l’origine à la peinture et au dessin, puis il s’est s’intéressé à la photographie, passe-temps devenu aujourd’hui son activité principale.
© Alexandre ParrotAlexandre Parrot a été particulièrement sensible au thème du concours et souligne : « l’équilibre est un thème récurrent et omniprésent dans mon travail, dans mes clichés, dans mes compositions… peut-être justement parce qu’il me fait défaut physiquement. Je m’applique à garder une unité de regard, à garder un angle qui traduit ma manière de voir le monde et de le photographier. M’attardant souvent sur les petites choses, j’observe un univers dans une goutte d’eau ou des histoires se construire avec quelques éléments anecdotiques. Toute ma technique, ma patience et mon matériel servent à saisir cela, à simplifier au maximum mes compositions, qu’il ne reste plus que l’essentiel, que chaque image soit légère comme une évidence. On dit que la poésie est l’art de dire le maximum de choses en un minimum de mots, c’est ainsi que je construis mes clichés. »
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