Les pages du calendrier défilent, le temps passe à une allure folle, nous sommes déjà en décembre! Demain c’est noël, peu après ce sera l’été. Voilà un an déjà que j’ai posé mes valises à Dakar. Toujours cette même impression d’avoir fait énormément de choses tout en ayant le sentiment d’être arrivé il y a peu. Pour ceux qui ne le savent pas encore, j’ai prolongé mon contrat jusqu’en janvier 2013 et je suis persuadé qu’à la fin je ressentirai encore la même chose. Bilan de cette année, pas mal de points positifs et finalement peu de négatifs. Gardons le positif pour la fin. Globalement, la vie est belle…
Ce qui me gêne le plus est de ne pas parler anglais tous les jours, mais ça, je le savais avant de partir. Heureusement, la radio, la télé, les séries et contacts anglophones permettent de palier un peu cette lacune. Autre constat, quand on est expat’ on côtoie plus ou moins des expat’, ces gens qui partagent les mêmes choses que soit, sûrement pour rester dans une zone de confort qu’on n’a pas vraiment envie de quitter. Je me rappelle avoir écrit au début de cette aventure que je ferai de mon mieux pour ne pas basculer en “mode expat’ “. Je pense avoir un peu échoué dans cette mission. Ce mode expat’ est une situation qui s’installe un peu malgré soit si on ne fait pas l’effort de sortir de cette zone de confort. L’intégration “profonde” avec les locaux n’est pas évidente même si les sénégalais sont des gens très accueillants et sympathiques. D’ailleurs beaucoup lisent ce blog. Bref, il ne tient qu’à moi de faire davantage d’efforts. Dernier point gênant dans le fait de côtoyer des expat’ : dire au revoir trop souvent. Certains deviennent de très bons amis et il est déjà l’heure pour eux de repartir vers d’autres horizons, parfois le moral en prend un coup. Quoi qu’on dise, un expat’ est quelqu’un de passage. Tout ces départs obligent à rencontrer de nouvelles personnes en permanence à la recherche du bon équilibre, des gens avec qui l’on se sent bien. C’est l’entourage que l’on réussit à “construire” et avec qui l’on partage des choses communes au quotidien qui fait que l’on est bien dans sa peau. Clairement, si vous partez seul et que vous n’êtes pas “sociable”, accrochez-vous, vous avez du travail…
Au rang des points positifs, la liste est assez longue, je vais écrire ça en vrac et sûrement en oublier. Pour commencer, je suis content de mon blog (élu blog du mois d’août par le site Expat Blog). En quelques chiffres, 45 articles, quasi 13000 visites en un an, 40 inscrits à la newsletter, 60 personnes sur Facebook et beaucoup de commentaires encourageants. Un grand merci! Mon but n’est pas de générer un maximum d’audience mais de partager mon quotidien, de me faire mon propre carnet de voyage, et si je n’écris pas uniquement pour moi c’est tant mieux! Ce blog m’a également permis d’être interviewé sur RTL, un petit trophée en quelque sorte. Un des plus gros points positifs de la vie au Sénégal est de pouvoir partir régulièrement le weekend dans des endroits au top pour pas grand chose et se sentir en vacances le temps de quelques jours. D’ailleurs, les 18 jours fériés par an ne sont pas négligeables pour allonger ces weekends… Je n’arrête pas de me dire “on est pas bien là?!” en pensant aux copains en France dans le froid. Le climat est plus que sympathique : pas une seule goutte de pluie pendant 8 mois, une chaleur douce actuellement mais plus lourde pendant la saison des pluies. La qualité de vie est excellente dès lors qu’on a un peu de moyen. Mon travail quant à lui est intéressant, car oui, pour ceux qui ne le pensent pas toujours… je suis là pour travailler. J’approfondi mes compétences et apprend de nouvelles méthodes qui s’inscrivent dans mon projet pro. Il me reste encore un an, une année qui va passer aussi vite que celle-ci… me vient alors la question “Et après?”. Pour l’instant, je ne sais pas vraiment, mais j’ai ma petite idée.
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