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Une Journée En Enfer

Publié le 07 décembre 2011 par Olivier Walmacq

20th Century Fox

L'histoire: Une bombe a explosé, dans un magasin de New York. Un certain Simons se proclame coupable au téléphone de la police et veut jouer avec John McClane. Accompagné de Zeus, il va faire un jeu de piste avec Simons...

La critique d'Alice In Oliver:

Après avoir délaissé quelques temps les aventures de John McLane (58 Minutes pour Vivre était réalisé par Renny Harlin), John McTiernan est de retour derrière la caméra, avec Une Journée en Enfer, troisième épisode de la saga.
D'entrée de jeu, John McTiernan présente les hostilités puisqu'une bombe explose dans les rues de New York.

Un certain Simons (Jeremy Irons) prétend être le responsable de cet attentat et menace de recommencer si la police ne suit pas ses directives.
Le criminel est minutieusement organisé. C'est un professionnel, visiblement très en colère contre John McClane, appelé à la rescousse pour répondre aux exigences de ce nouveau psychopathe, terroriste en herbe.

Affublé d'une pancarte "Je hais les nègres" dans les rues de Harlem, John McLane (Bruce Willis) doit survivre et obéir aux règles imposées par Simons, sinon ce dernier fera exploser une nouvelle bombe.
C'est alors que McLane fait la connaissance de Zeus (Samuel L. Jackson), un citoyen noir américain sans histoire, et qui va devoir faire équipe avec le policier.

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Après un second volet un peu mitigé, John McTiernan reprend la franchise en main et signe tout simplement le meilleur épisode de la saga.
Oui, Une Journée en Enfer est supérieure au premier opus, Piège de Cristal. C'est dire la qualité de ce film d'action qui met la barre très haut. 
Le scénario est bourré de rebondissements et multiplie les fausses pistes. McTiernan s'amuse avec les nerfs du spectateur, le script reposant sur une fausse histoire de vengeance.

En vérité, Simons se nomme Simon Gruber, le frère du chef des terroristes abattu par McLane dans Piège de Cristal.
Ce dernier a bien l'intention de prendre sa revanche, tout du moins, c'est ce que croit la police. Mais les plans de Gruber sont tout autres.
McLane se retrouvera dans un jeu de fausses pistes et devra démêler le vrai du faux pour comprendre les réelles intentions de ce criminel.
Voilà donc une journée idéale pour dévaliser une banque, la police étant occupée à évacuer les écoles et à contrôler les plus grands bâtiments de la ville, à la recherche d'une éventuelle bombe.

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Le film contient de nombreuses séquences d'anthologie: la scène dans le métro ou encore la poursuite en voiture dans les rues de New York, pour ne citer que ces quelques exemples. A cela, rajoutez un humour omniprésent, une tension et un suspense de tous les instants, et vous obtenez le meilleur film d'action des années 90, tout simplement !
Seul petit défaut: le méchant incarné par Jeremy Irons, doté d'un accent allemand à coucher dehors, est un peu caricatural, en sachant que l'acteur cabotine. Mais bon, c'est juste histoire de pinailler et de trouver un défaut.

Note: 18/20


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