Rudi Garcia (entraîneur du LOSC)
L’idée qui prime n’est pas d’entrer dans l’histoire, mais plutôt de saisir l’opportunité de nous qualifier. Ça peut être un moment important pour nous tous, car on a un groupe et un staff compétiteurs. Nous devions remporter une demi-finale à Moscou, on l’a fait. Demain, place à une finale qui ne se joue pas, mais qui se gagne. On va l’aborder avec beaucoup de plaisir.
Mickaël Landreau (gardien du LOSC)
C’est un match qui entre dans nos objectifs de cette saison. Atteindre les huitièmes de finale pouvait d’abord sembler ambitieux, on se rend compte en fait que ça devient réalisable. On est focalisé sur cette dernière rencontre qui ne sera pas simple. À l’aller, nous n’avions pas réussi à gagner, donc les Turcs ne sont pas à cette place au classement par hasard. Mais on a une grande motivation pour essayer de passer. Le doublé réalisé la saison dernière est essentiel car ça montre que le club sait gagner. Se trouver dans les seize meilleures équipes d’Europe n’est arrivé qu’une fois dans l’histoire du LOSC et on compte bien y parvenir une deuxième fois.
Didier Zokora (milieu de terrain de Trabzonspor)
Comme notre coach l’a dit, le match est historique pour notre première participation en Champions League. On aura fort à faire devant une équipe de Lille très disciplinée, qui est en confiance. Mais on veut montrer que le football turc est en pleine progression. C’est vrai que les Lillois peuvent s’appuyer sur des atouts offensifs comme Sow, Hazard et Cole mais on oublie souvent de parler de leur milieu de terrain très performant, avec Balmont, Mavuba et Pedretti. La bataille devra se gagner dans ce secteur de jeu. On a six points, on veut montrer de quoi on est capable.