Viktoria Plzen a gagné la Champions League!

C’est ce qu’on aurait pu croire en voyant la fête de l’équipe et de ses supporters. Bravo à aux. L’équipe tchèque est composée de joueurs médiocres mais ils ont mérité d’arracher ce match nul car ils se sont battu avec leur coeur, sans jamais perdre espoir. Les Rossoneri ont été punis pour leur superficialité, deux buts d’avance ne suffisent pas toujours quand on joue sans motivation. Certes, le résultat n’influence en rien la suite de la saison mais la prestation est décevante et que dire du manque de respect envers les tifosi qui ont fait le déplacement?

Allegri n’a pas caché sa déception (et sa colère) à la fin du match mais a immédiatement pris le bon côté des choses : « Ce match nous servira à ne pas répéter l’erreur de ne pas se battre jusqu’au bout » Malgré une prestation plus que moyenne mais compréhensible vu l’enjeu du match et l’équipe inédite alignée, l’AC Milan avait tout de même fait le plus dur en marquant deux buts en deux minutes avec Pato et Robinho, avant de tout gâcher dans les 5 dernières minutes face à une équipe clairement inférieure à tous les niveaux, sauf en motivation. Et ce seul élément a fini par faire la différence.

Être remonté de deux buts dans les 5 dernières minutes est rageant, en plus d’être inacceptable pour un club comme Milan face à un adversaire très modeste. Durant le match, les Rossoneri se sont montrés supérieurs à leurs adversaires mais nettement moins motivés et ont ainsi subi la fougue des débutants. Avant le match, l’idée d’un match nul n’était pas si catastrophique pour Milan, mais obtenu de cette manière, le discours est différent. Bref, archivons le groupe de Champions League (tout en attendant avec impatience le tirage au sort) qui a finalement respecté la logique et concentrons-nous sur le championnat jusqu’en février tout en retenant une leçon classique du football : un match se joue jusqu’au bout et aucune distraction n’est permise tant que l’arbitre n’a pas mis un terme à la rencontre car les mauvaises surprises ne sont jamais bien loin.