Les dérivés du E-Commerce

Publié le 07 décembre 2011 par Kfjznefzirz

Le E-commerce ou Commerce Electronique fait aujourd’hui parti du quotidien de beaucoup de terriens et même si certains réfractaires refusent à s’y convertir, le terme n’a plus de secret pour personne. Bien souvent on associe le e-commerce à Internet mais il faut savoir qu’il est plus ancien que que le lancement grand public d’Internet puisqu’il remonte aux années 80. Rappelez-vous 2 secondes le Minitel, puis oubliez.

Ce qui nous intéresse dans cet article, se sont les dérivés du e-commerce. Si vous êtes un minimum aux goûts du jour, vous avez probablement entendu parler de m-commerce et si vous êtes du milieu ou simplement plus curieux, la notion de f-commerce de ne doit pas vous être étrangère.

LE M-COMMERCE

Le M-Commerce pour Mobile Commerce fait référence à toute transaction commerciale opérée depuis un terminal mobile : un smartphone ou une tablette.

Bien que le premier usage du M-Commerce remonte à la fin des années 90, sa percée ne se fit qu’au début des années 2000. Le développement du taux d’équipement des téléphones mobiles puis des smartphones a bien évidemment joué un rôle majeur dans le développement de cette pratique.

Tout comme le e-commerce, le m-commerce permet de réaliser des transactions sans contrainte de temps mais désormais sans contrainte de lieu non plus. Que vous soyez en transport en commun, à l’hôtel ou en rase campagne, votre connexion Internet sur mobile vous donne accès à un large portefeuille de produits et services.

Une étude menée par le cabinet Gartner (2010) démontre que le mobile va prendre de plus en plus d’importance dans nos transactions et qu’il dépassera probablement le traditionnel poste de travail en 2013. L’étude ajoute qu’en 2014, 3 milliards d’adultes devraient pouvoir réaliser une transaction depuis un mobile.

En 2010, selon l’institut Xerfi, le chiffre d’affaires estimé du m-commerce s’élève en France à 1,4% du e-commerce soit 500 millions d’euros. En 2015, ces ventes devraient atteindre 13 milliards d’euros. (Cf. CP Xerfi Slideshare)

Parmi les exemples de recours au M-Commerce on trouve les sonneries de portable, le stationnement, la billetterie ou les applications mobiles.

Les dernières tendances en la matière inclues la technologie NFC (Near Field Communication) permettant le transfert d’information sans contact pour un paiement par exemple ou l’authentification, et le développement des applications pour smartphones d’une multitude de sites de e-commerce.

LE F-COMMERCE

C’est la déclinaison la plus récente du e-commerce. Le terme est apparut en 2010 et désigne les transactions réalisées sur Facebook. Si précédemment le développement d’une boutique sur Facebook était long, couteux et l’affaire des gros intervenant uniquement, chacun peut aujourd’hui créer sa boutique Facebook et cibler ainsi les 500 millions d’utilisateurs du réseau social à travers le monde.

La nouvelle dimension qu’apporte le F-Commerce réside dans son aspect communautaire. En achetant sur un réseau social d’une telle envergure vous profitez des avis de votre cercle d’amis et communiqué à celui-ci vos achats et votre expérience.

Plutôt que des mots, cette infographie réalisée par l’agence Conseil et Production Social Media 909c nous présente rapidement le potentiel du F-commerce

CONCLUSION

Ces deux pratiques, M-Commerce et F-Commerce s’inscrivent parfaitement dans le cadre de la tendance SoLoMo (Social, Local, Mobile). Le M-Commerce répond parfaitement au Mobile, le F-Commerce au Social et ensemble, via les outils de géolocalisation, ils permettent de répondre à la tendance du Local.

Le E-commerce étant déclinable à souhait et suivant les tendances sociologiques, il a de belles années devant lui.

D’autres déclinaisons tentent d’émerger comme le S-Commerce pour la Social Commerce, ou le T-Commerce, plus vague, que l’on ne saurait attribué avec évidence plus aux tablettes tactiles qu’à Twitter ou qu’à la Télévision.

Le saviez vous ?

Lundi 5 décembre était la journée la plus chargée du e-commerce. D’après une étude Center for Retail Research commanditée par Kelkoo, 1853 transactions ont été enregistrée chaque minute, soit 2,3 millions sur toute la journée.

Photos : Danilo Rizzuti