Une nouvelle saga « magique » française, Les Dolce, est apparue le 3 novembre dernier dans toutes les bonnes librairies hexagonales aux éditions Don Quichotte. Il m’a fallu malheureusement un peu de temps pour en achever la lecture mais comme c’est la période des fêtes, ce n’est pas encore trop tard pour vous en parler.
Dans ce premier volume intitulé La Route des Magiciens, l’auteur Frédéric Petitjean nous narre l’histoire de la famille Dolce : du patriarche, Melkaridion, aux petits-enfants, Leamidia et Antonius, en passant par les parents, Melidiane et Rodolpherus.
Mis à part ces prénoms étranges, rien ne les différencie d’une autre famille vivant à Brooklyn… Si ce n’est qu’il s’agit de la dernière famille de magiciens vivant sur Terre. Et qu’après quelques années de répit et suite à un étrange incident au MET, la Guilde Noire a retrouvé leur trace et va les traquer sans relâche afin de réaliser leurs sombres desseins.
En parallèle, nous suivons également les premiers pas en tant que journaliste de Virginie Delondres, orpheline adoptée par un professeur sans histoire de Shelter Island, et l’obtention d’une régie d’exploitation des sous-sols de la ville de New-York par la mystérieuse Fondation 18, organisation bienfaitrice qui rachète, rénove et loue à bas prix des appartements dans les grandes mégalopoles.
Evidemment, ces trois récits sont liés, et je vous laisserai découvrir de quelle manière par vous-même.
Ce premier tome surprend par son originalité. Tout d’abord, originalité dans la façon de présenter la magie. Ici, pas de baguette magique, pas de formule alambiquée, les magiciens sont des humains qui ont la faculté d’utiliser à 100 % les capacités de leur cerveau et de leur corps et peuvent ainsi agir sur la matière.
Originalité aussi dans la façon d’encrer dans le réel le récit. L’histoire se passe à New York, cet été. L’intrigue pourrait être celle d’un thriller aux implications politico-économiques. Il ne s’agit pas d’un autre monde, de fantasy, mais d’un récit à la fois réaliste et fantastique.
Même si parfois les ficelles sont un peu visibles et qu’on les devine, le style assez journalistique de l’auteur et son talent de narration nous emportent dans ce premier tome d’une série de 3. On a hâte de lire la suite.
Les Dolce, La Route des Magiciens de Frédéric Petitjean, éditions Don Quichotte, 540 pages, 19,90 €.