Par Bernard Vassor
Contrairement à la légende de la photographie, la maison du 262 rue Saint-Jacques ne fut pas détruite en 1913. Le coup de piche fatal intervint seulement en 1965, selon les indications de le cabinet Claude Seurin aujourd'hui à la même adresse.
La construction de ce bâtiment date du début du XVIII° et fut la mairie de 1820 environ, du XII° jusqu'en 1850, avant que celle-ci ne s'installât place du Panthéon. Auparavant, c'était une dépendance des Carmélites, dirigée par des Oratoriens. Puis, elle devint la maison des sourds-muets après la mort de l'Abbé de l'Epée Transformée pendant la révolution en une laiterie à l'enseigne de La Herse.
Curieusement, en 1934, l'ancienne mairie redevint une vacherie portant au linteau de la porte, le nom de "Grande vacherie de la ferme Saint-Jacques"était encore lisible dans les années 1950
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La rue Saint-Jacques avait été nommée du plus loin que nous pouvons remonter : Grant-rue du Petit Pont, Grant-rue Saint-Jacques des Prêcheurs, rue Outre-Petit-pont, Grande rue Saint-Jacques et enfin rue Saint-Jacques en raison de la construction de la Chapelle Saint-Jacques en 1218.