La fracture numérique est un sujet qui me tient à coeur, pour connaître plusieurs personnes pour qui l’accès à l’internet n’est pas une réalité, mais un calcul dans un budget familial fortement mis sous pression avec la crise. Souvent, les Français se gargarisent de posséder un forfait ‘complet’ à 30 euros pour pouvoir regarder la télévision, téléphoner et surfer sur le web, et encore, ce prix fixe depuis des années a t-il bougé avec la hausse de la TVA (Le Figaro)
Ainsi, les derniers chiffres donnent tout de même 26% de foyers français qui ne disposaient pas d’un ordinateur, et 40% de la population n’utilisant jamais l’informatique. Pire, 48% des foyers disposant de moins de 900€ par mois ont un ordinateur, toujours selon les études du Credoc.
La question du tarif social est donc celle qui doit permettre de faire accéder le plus grand nombre à des technologies devenues essentielles pour chercher un emploi dans un premier temps, mais aussi tout simplement se divertir, pouvoir trouver des biens et des services moins chers, etc...
Le tarif social devrait être plus accessible avec l’annonce en septembre par le gouvernement que l’opérateur Orange allait lui aussi s’y mettre, pour une offre sociale lancée dans les 6 mois mais à un tarif de 23 euros (maximum), ce qui reste tout de même cher. L'UFC Que Choisir n'avait d'ailleurs pas hésité à juger ce tarif "social" d'inaccessible.
Pour en savoir plus, je vous recommande cet agrégateur d’actualités sur « Fossés numériques, inclusion numérique », qui recense les principaux articles autour du sujet.
Luc.