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Critiques Séries : The Good Wife. Saison 3. Episode 10.

Publié le 05 décembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Good Wife // Saison 3. Episode 10. Parenting Made Easy.


The Good Wife peut être à la fois la série judiciaire la plus inventive qu'il soit, et la série la plus classique. Pour cette semaine la série a choisie un épisode inventif, et surtout divisé en deux actes. Le seul regret que l'on peut avoir au fond c'est que la première partie ne soit pas vraiment résolue devant nos yeux et qu'il faille se faire une idée de ce que le deal entre Canning et Alicia aurait été. Donc, dans la première partie de l'épisode on se concentre sur une affaire, un arbitrage classique, celui entre une professeur d'anglais incarnée par la charmante Jennifer Carpenter (que j'aurais eu l'honneur de voir deux fois aujourd'hui puisque j'ai enchaîné sur Dexter). Son personnage, propre sur lui, change vraiment de son personnage dans Dexter. La femme désabusée qui cherche à garder ce qui lui reste de dignité. Cette dernière conteste son renvoi, ce qui pose donc la question de cet arbitrage. Ce sera l'occasion pour Kaitlin de faire ses premières armes dans la série. Plutôt correct étant donné que je m'attendais à ce qu'elle soit suffisamment médiocre pour ne pas bousculer le personnage d'Alicia.
Cette partie de l'épisode se joue beaucoup plus par la suite quand arrive Louis Canning (Michael J. Fox). Ce personnage arrogant sur les bords est excellent, sans parler de l'interprétation de J. Fox. Les face à face entre lui et Alicia seront féroces avant de devenir plus tendre avec la seconde partie de l'épisode. En effet, l'épisode choisi de réverser totalement son propos pour se concentrer sur un drame : la supposée disparition de Grace. En effet, toute la partie sur la disparition de Grace était étonnante. Je crois que en trois ans de The Good Wife je n'ai pas vu un truc de cette intensité. Les émotions étaient très puissantes, et surtout le personnage de Alicia, se laissant complètement aller à ses émotions est une des meilleurs chose qu'il soit. Ce n'est pas forcément excellent qu'elle soit dans cette position mais pour le spectateur si. Elle se montre sous un autre jour, loin de la femme forte qu'elle veut que l'on croit qu'elle est. Sous cette carapace se cache une femme qui a encore pas mal de choses qui la ronge. Mais ce n'est pas que Grace, car l'enchaînement va également la rapprocher de Peter (le câlin familial), et l'éloignée de Will (la séparation finale).

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Ainsi, petit à petit cet épisode instaure une dynamique qui change du tout au tout. L'implication de Canning se fait pour le meilleur. En effet, le personnage s'avère être quelqu'un qui a beaucoup de compassion, surtout que lors du diner qu'il avait avec Alicia juste avant, il lui racontait qu'il était heureux d'avoir une famille et que pour lui, sa maison c'était sa maison, et pas son travail, contrairement à Alicia où elle perd de plus en plus la notion de foyer familial. Le retour de Peter Florick est également joyeux, teinté d'une joie émotionnelle très forte. Chris Noth n'en fait pas trop, juste ce qu'il faut. L'implication de Kalinda (qui va aidée à retrouver Grace), dans l'ombre, permet surtout au scénario de ne pas jouer les facilités (celle de l'amitié retrouvée entre elle et Alicia car elle a sauvée sa fille). Bref, un excellent épisode qui a réussi à me scotché du début à la fin. Rarement en trois ans de cette série j'ai vu aussi bien. Bravo aux scénaristes qui font un travail remarquable. Même le cas de la semaine, pourtant classique, s'avère plutôt bon de par le changement de lieu, de statut des personnages (mise en avant de Kaitlin…).
Note : 10/10. En bref, un excellent épisode en deux actes.


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