De l’influence du postmodernisme sur la campagne présidentielle

Publié le 29 avril 2007 par Gregory71

“Nous conjurerons le pire en remettant de la morale dans la politique, a affirmé Nicolas Sarkozy. Le mot morale ne me fait pas peur. La morale, après 1968, on ne pouvait plus en parler. Pour la première fois depuis des décennies, elle a été au coeur d’un campagne”. Une façon de lancer la charge contre “les héritiers de 1968″, accusés de “relativisme intellectuel et moral”. “il n’y avait plus aucune différence entre bien et le mal, le beau et le laid, le vrai et le faux, l’élève valait le maître“, a-t-il ironisé.

(Discours de Nicolas Sarkosky 29/04/2007)
www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-903432@51-823374,0.html

“Le moment est venu d’interrompre la terreur théorique. C’est une très grosse affaire que nous allons avoir sur les bras pour un long moment. Le désir du vrai, qui alimente chez tous le terrorisme, est inscrit dans notre usage le plus incontrôlé du langage, au point que tout discours paraît déployer naturellement sa prétention à dire le vrai, par une sorte de vulgarité irrémédiable.”

(Jean-François Lyotard, Rudiments païens, p. 9, 1977)