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Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire nationale aux questions de société
"Pauvreté en France: Nicolas Sarkozy fait payer le poids de la crise aux plus démunis."
Publié le 06 décembre 2011 par Letombe
Le Conseil national de lutte contre l’exclusion (CNLE) et l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) ont réagi ce matin à la politique
gouvernementale de lutte contre la pauvreté.
Le constat est sans appel : la pauvreté a augmenté de 5,1% entre 2008 et 2009. Elle touchait 8,2 millions de personnes en
2009 contre 7,8 en 2008. 13,5% de la population vit aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté, soit 1 français sur 7 victimes de l’augmentation du chômage, de la pénurie de logement qui
tire les prix à la hausse et de l’envolée du prix des énergies.
Ce sont les chiffres les plus mauvais qui aient été mesurés depuis que cet indicateur existe: ils placent le Président
Sarkozy face à l’inconsistance de sa politique, lui qui déclarait vouloir réduire la pauvreté d’un tiers au cours de son quinquennat.
Depuis 2007, le Président Sarkozy a livré une guerre sans merci aux Français les plus fragiles. En taxant les mutuelles de
santé, en réduisant les indemnités des accidentés du travail ou des salariés malades pendant qu'il offrait 75 milliards d'euros de cadeaux fiscaux, Nicolas Sarkozy a fait payer le poids de la
crise aux plus démunis.
François Hollande, lui, a compris les causes de la pauvreté, et l'urgente nécessité de s'attaquer aux racines de ce mal. Une
action prioritaire en faveur de l'emploi sera mise en place avec le contrat de génération, afin de faire reculer le chômage de deux catégories de la population particulièrement frappées par la
pauvreté, les seniors et les jeunes. Elle s'accompagnera de réponses concrètes au déficit chronique de logements sur le territoire français et a l'insupportable augmentation des loyers qui, avec
les dépenses d'énergie, représentent aujourd'hui prés de la moitié du budget des ménages les plus pauvres.
Face à la crise que nous traversons, il est essentiel de protéger les Français et les Françaises de ses conséquences sociales
plutôt que de leur faire payer deux fois les résultats d’une politique économique catastrophique.