L’Europe est dans un état économique et politique désastreux.
Les Français plébiscitent soudain le fameux modèle allemand et les charmes du fédéralisme raisonné. Sauf que ce modèle n’est qu’une pâle copie du modèle suisse, qui date de bien plus longtemps.
Au plan économique, la Suisse a un endettement global de l’ordre de 40 % de son PIB. Avec certes une politique sociale bien en deçà de ce qui se justifierait de faire.
Mais ce taux quasi unique en Europe ne vient pas de nulle part. Les méthodes qui ont conduit à ce résultat mériteraient peut-être un petit séminaire pour Sarko et Merkel, sans compter d’autres irréductibles gouvernants de la droite conservatrice.
Cela posé, et alors que la Suisse prend de plein fouet les vagues de la panade économique européenne actuelle sans pouvoir dire quoi que ce soit, il serait peut-être temps qu’elle monte au créneau pour présenter son système. Qui n’est pas fait que de fromagers, de chocolat et de montres.
Et qui pourrait le cas échéant être appliqué ailleurs, sans que l’on demande de royalties en monnaie sonnante et trébuchante, mais en compensation avec une reconnaissance internationale meilleure et une présence assurée au G 20 ou dans d’autres cercles du même type.