Un homme meurt.
Il ne cesse de mourir. Interminablement.
L’espace qu’il habite est important. Cet espace constitue sa mémoire, avec ou sans traces.
Un homme est malade.
Son corps lui fait mal.
Il y a une pesanteur qu’on ne ressent pas. On la voit simplement.
Une guerre commence au dehors. On en entend simplement de lointains échos. Quelques explosions.
L’homme peut mourir. Il attend cela, mais sa mort durera.
Il ne cesse de mourir en observant des fragments d’espaces.
Il n’y aura aucun flashback, aucune reconstitution, simplement ce moment-là.
Une nouvelle personne vient à sa rencontre chaque mois.