Il devait y avoir le 1er décembre, une rencontre entre le directeur de Greenpeace France et deux députés dans le cadre d’une mission parlementaire sur les « vecteurs privés d'influence internationale ». Cette rencontre n’a jamais eu lieu.
Les deux députés sont Jacques Myard (UMP) et Jean-Michel Boucheron (PS). Ils estiment que « une fois de plus, il est impossible de connaître les sources de financement de Greenpeace ». Ils ont raison. Et c’est bien dommage.
Pourquoi Greenpeace, qui avait depuis trois mois ce rendez vous, s’est il décommandé ? Parce que ces grands tolérants extrémistes ne pouvaient rencontrer le député Jacques Myard, qui « défendait des positions sur un certain nombre de questions sociétales étaient incompatibles avec les valeurs défendues par Greenpeace »… Grandiose. Une leçon d’humanisme et de tolérance rare…
Jean-Michel Boucheron, député socialiste, a été exemplaire. « Refusant d'être vu en solo comme le proposait Greenpeace, considérant qu'ils étaient tous deux « détenteurs en démocratie d'une part égale de la représentation nationale ». », comme le rappelle l’article de France Agricole.fr.
Soit dit en passant, dans ces moments actuels où l’intolérance et la bêtise déborde de tous les cotés de l’échiquier politique, ça fait du bien quelques positions républicaines… Merci M. Boucheron.
On terminera par la déclaration devant les député de Jean-Michel Boucheron sur Greenpeace, que j’approuve à 100 % :
« Une fois de plus il y a impossibilité de connaître les sources de financement de Greenpeace, alors que comme beaucoup d'ONG, cette organisation se targue de transparence. [...] Aux côtés d'entités sincères et militantes se trouvent des “ONG paravents” qui poursuivent d'autres buts, souvent au profit d'entreprises privées. Nous n'expliquons pas autrement l'attitude de Greenpeace [...] »Je n’ai ensuite aucun commentaire à faire sur les actions de délinquances caractérisées, pour ne pas dire plus, de Greenpeace hier sur des centrales nucléaires. Sinon que j’espère que la justice sera intraitable avec ces gens là.