Beyrouth n'entend pas appliquer les sanctions économiques approuvées dimanche par la Ligue arabe contre la Syrie, car cela pourrait nuire au Liban lui-même, a déclaré lundi le chef de la diplomatie libanaise Adnan Mansour sur la chaîne de télévision locale New TV.
"Nous ne pouvons soutenir les sanctions en raison de nos relations historiques et économiques avec la Syrie", a indiqué le ministre.
La Ligue arabe a adopté dimanche des sanctions économiques contre la Syrie pour contraindre le régime de faire cesser la répression. Ces sanctions prévoient un gel des transactions commerciales avec le gouvernement syrien ainsi que de ses comptes bancaires dans les pays arabes.
En outre, en vertu de ces sanctions, différents responsables syriens seront interdits d'entrée dans les pays membres de la ligue. La date d'entrée en vigueur de ces mesures répressives sera fixée cette semaine.
La Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime de Bachar el-Assad. Les troubles ont débuté à Deraa (sud) avant de s'étendre à d'autres villes. L'opposition réclame la démission du président Assad et des transformations politiques.
Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 3.500 morts. Damas dément se chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.
Source: fr.rian.ru