Bonjour, et pardon de vous déranger entre météo et courrier des lecteurs. Vous ne devinerez jamais avec quoi j’écris cette chronique. Non, non pas avec les pieds, bande de petits taquins. Mais figurez-vous que je n’écris pas non plus avec les mains ! J’utilise un logiciel de reconnaissance vocale. Je dicte. Il écrit. Mieux : j’ordonne, il obéit. Je dis : « Enregistrer », il sauvegarde. J’exige, il exécute. Je lui dis : « Vérifier l’orthographe », il corrige. Je réclame, il obtempère. « Fermer document ! », et je peux aller prendre un verre.
Magique. Sur le site Comment ça marche (http://goo.gl/dLVv2), possibilité de tester gratuitement de nombreux logiciels de ce type. On les retrouve partout, dorénavant, deux points : GPS, téléphones mobiles, tablettes… Personnellement, j’ai opté pour la dernière version de Dragon Naturally Speaking (www.nuance.fr) point à la ligne.
Vous voyez, ça marche ! Autrefois, il fallait de longues heures d’apprentissage pour obtenir des choses au demeurant pas toujours très probantes point. Avec les processeurs survitaminés d’aujourd’hui, les mémoires opulentes et véloces, la phase d’adaptation n’est plus indispensable. Le résultat, lui, est bluffant. Fin de paragraphe.
Et le rapport avec le Net me direz-vous ? Eh bien, j’y viens point d’exclamation ! Dragon dispose depuis peu de nouvelles commandes pour Facebook et Twitter. L’époque est aux réseaux sociaux pour la reconnaissance vocale aussi. Il suffit de dire « poster sur Facebook » pour mettre à jour sa page. Idem sur Twitter point à la ligne.
Ah ! Quelle joie, quelle félicité ! Surfer, twetter, bloguer les mains dans les poches ! Cela n’empêche pas de serrer les poings. Mais cela peut toujours épargner un clavier si d’aventure l’humeur tournait vinaigre. Pour la raison virgule, par exemple virgule, que sa petite chronique ne serait pas considérée comme les autres. C’est que, vocale ou pas, on a tous besoin de reconnaissance.
(article paru dans Le Monde daté du 25 octobre 2011)
Olivier Zilbertin