Ça y est. Elle est arrivée, elle est là. Toute neuve, toute belle. Toute rutilante, avec un son large écran brillant et son dos blanc immaculé. Je suis fébrile, mais ma patience a été récompensée. Je ne pouvais pas ne pas vous en parler. Je viens de recevoir la Galaxy Tab, la tablette signée Samsung. Vous en avez sûrement entendu parler. Elle vient marcher sur les plates-bandes de l’iPad, sa grande soeur signée Apple, qui ne goûte guère cette rivalité. Les deux jumelles s’expliquent devant les tribunaux. Je n’entre pas dans les détails : tout cela a été, est, et sera expliqué par ailleurs. Pas de conflit chez moi : la Galaxy est venue pacifiquement prendre place à côté de l’iPad première version, qui me tenait déjà compagnie depuis quelques semaines.
Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas là non plus pour vous infliger un comparatif. D’autres publications, en ligne notamment, font ça très bien. Je peux vous suggérer d’aller voir ici : http://goo.gl/lyeun sur le site de 01.net, ou encore là : http://goo.gl/ZkUaz sur celui de Cnet France. On y constate que chacune a ses petits avantages, chacune a ses petits défauts. Mieux : sur Les Numériques – http://goo.gl/eHuYj -, on peut vérifier que le choix est loin de se réduire à ces deux seuls modèles.
Non. Je voulais simplement faire part de la joie qui m’étreint immanquablement chaque fois que je saisis – à tour de rôle – l’une ou l’autre des deux ardoises magiques en ma possession. Elles ont parfaitement droit de cité ici, car elles nous invitent à découvrir d’autres manières de surfer. Dans le continuum numérique de ma vie, il y avait jusque-là comme un chaînon manquant : la tablette numérique ! Il y avait de larges plages blanches, éloignées de tout, éloignées de Facebook et du Net. Eloignées de vous, mes amis, vous, mes communautés. Des plages entières de solitude et de manque, autrement dit. Maintenant, c’est fini.
Olivier Zilbertin
(article paru dans « Le Monde » daté du 26 octobre 2011)