Il y a bien longtemps que je n'avais parlé de séries télévisées ici, la dernière en date étant Big Love pour laquelle je me suis arrêtée à la saison 4 par manque de temps, mais je vais reprendre.
Entre temps, deux séries que je trouve vraiment topissimes ont fait leur entrée dans ma vie, mais je vous en reparle.
Pour l'heure place à mon dernier coup de cœur, qui à mon grand regret n'aura duré que...3 épisodes. Oui 3, comme 3 petits tours et puis s'en va !
Pourtant dès le pilote, j'ai été séduite par l'univers de The Play Boy Club.
Je voyais même la série atteindre des sommets comme Mad Men, ma série chouchou.
Malheureusement, la loi des séries, autrement dit celle de l'audimat aux États-Unis en aura décidé autrement : au bout de 3 épisodes, diffusés du 19 septembre au 3 octobre sur NBC, la chaîne a décidé d'arrêter les frais.
Je vous avouerais qu'en ce qui concerne les States, je ne connais pas les seuils de parts d'audience jugés "acceptables" par une chaîne de télévision, mais ce que je dis avec ce billet, c'est que j'en ai RAS LE BOL !
The Play Boy Club a souffert avant même sa diffusion, de la comparaison avec Mad Men, pour la seule et unique raison que les deux séries se déroulent dans les années 60.
Certains journaux sont même allés jusqu'à comparer Nick Dalton, le personnage masculin principal joué par Monsieur Leann Rimes, Eddie Cibrian, au charsimatissime Don Draper.
Comment voulez-vous tenir la comparaison, avec une série qui remporte depuis 4 ans le Emmy Award de la meilleure série dramatique ? Oui rien que ça.
Pourtant The Paly Boy Club (même si un cross-over entre les deux séries était prévu, grâce au personnage de Brenda qui fait une apparition dans Mad Men...souvenez-vous pour ceux qui suivent, le créa qui s’amourache de la serveuse noire...) pour ce que j'en ai vu, n'était pas une pâle copie de Mad Men.
La série créée par Chad Hodge, entendait présenter la vie du tout premier Play Boy Club de Chicago en 1963.
Le Play Boy Club est alors le club le plus prisé et le plus sélect de la ville. Pour y pénétrer, il faut montrer patte blanche, ou plutôt la fameuse clé à tête de lapin remise à une liste de personnalités triées sur le volet.
Pour divertir ses patrons de Firmes, Publicistes, Avocats et Mafieux(libidineux), quoi de mieux qu'une troupe de petites Pépés déguisées en lapines ? Les fameuses Bunny, dont la réputation d'entraîneuses de talent fera le tour du monde.
Pourtant ces filles n'ont rien d'ingénues, derrière le costume se cachent des filles qui en ont dans la tête et on bien compris le fonctionnement du monde masculin dans lequel elles vivent.
Chacune à un tournant de leur vie, pour des raisons diverses, elles ont néanmoins un point commun : la quête de la liberté.
Malheureusement (ou heureusement), la jeune femme se débat de manière énergique et utilise son escarpins pour se défendre, causant la mort de son agresseur.
Dés lors ces deux là deviennent complices. Un peu trop au goût de Carol-lynne, petite amie de Nick, doyenne et coach des Bunnies.
Dès lors, la blonde devient sa rivale...
Des décors à la musique (Ike et Tina Turner pour le pilote, et Rapahael Saadiq dans la peau de Sam Cook !), en passant par la photographie, l'intrigue en mille feuilles, sur fond de contexte socio politique, j'ai aimé Play Boy Club !
Fort à parier que cette unique saison de 13 épisodes débarque sur TF1(cimetière des séries TV US) l'année prochaine !
Je terminerai alors la saison-qui à mon avis était encore très riches en rebondissement- à ce moment là !