Selon Backchich.info, "le démantèlement de la Générale est à l'étude", soit une vente à la découpe, soit totalement bouffée par BNP Paribas, selon Nicolas Beau et rue89.com.
'Faut dire qu'ils méritent... je parle des dirigeants, responsables de la sécurité et des contrôles de la banque, pas des pauv' salariés de base qui risquent de le sentir passer.
Cinq des hauts responsables de la sécurité interne de la banque française ont déjà été limogés, il serait bon que Bouton soit lourdé lui aussi : il a en effet présenté Jérôme Kerviel comme un "petit génie de l'informatique", pour avoir réussi à détourner le fonctionnement d'Eliot, le nom du système d'information de la salle de marché.
Il a réussi à le faire par "usurpation de codes d'accès informatique" (il est en effet notamment mis en examen pour "introduction dans des services de données informatiques").
"La cause de la plus grande fraude bancaire de l'histoire serait donc ramenée à une affaire, on serait tenté de la qualifier de banale, de politique de sécurité informatique mal appliquée : des applications logicielles sensibles protégées par un système de login/password défaillant" précise le site informatique ZDnet, si l'on en croit le blog Duo&Co.
On l'a lu et entendu partout, Jérôme Kerviel était au middle office avant de passer au front, et ainsi être véritablement trader. Dans ce changement de fonction, il aurait gardé de bonnes relations avec ses anciens collègues qui lui refilaient, selon Le Canard Enchaîné, les login et mots de passe (changés tous les trois mois selon le volatile) permettant de prendre des positions fictives sur le marché des dérivés.
On a appris qu'il le faisait depuis fin 2005.
Le lourdage des huiles de la sécurité interne en serait la conséquence. Pourquoi en effet filer les password à un type qu'on est censé contrôler !
[MAJ] : lors de son audition par les policiers, Jérôme Kerviel a déclaré que« les techniques que j’ai utilisées ne sont pas sophistiquées du tout, comme peut le prétendre la presse spécialisée, et à mon sens tout contrôle correctement effectué est à même de déceler ces opérations ».
Le "petit génie de l'informatique" avait en fait comme arme de destruction massive une suite bureautique et il est responsable de 5 milliards d'euros de pertes. Selon un de ses anciens collègues, Jérôme Kerviel "était un excellent développeur de macros sur Excel, il était capable de concevoir des outils informatiques pour «chaîner» des titres en masse dans plusieurs applications"
Un développeur de macros ! Il maîtrise le VB script, le langage informatique le plus simple du monde, et manque de faire faire faillite à une énorme banque internationale, leader sur le marché des dérivés ! Il savait aussi faire des faux e-mails. Wahou !
C'est ridicule. Quand Bouton sera viré, j'espère qu'ils seront nombreux à venir lui pisser dessus comme dans le film de Leconte.
Un ancien trader largement interviewé dans Libé, comme Elie Cohen dans Le Figaro ainsi que le Financial Times lui chient dessus en attendant, car ils ne croient pas à la seule responsabilité de Jérôme Kerviel dans le désastre SocGen. Outre les défaillances sus-citée, cette histoire et le gros chapeau qu'on veut faire porter au jeune trader (le juge semble convaincu de cela, c'est la raison pour laquelle il serait laissé en liberté selon Mediapart) serait un écran de fumée pour masquer les pertes colossales liées à la crise des subprimes.
Autre grave défaillance, très peu relevée dans la presse à part Jean Montaldo dans Backchich, celle de la Banque de France, dont les statuts consistent à veiller "à la sécurité des systèmes de compensation, de règlement et de livraison des instruments financiers".
'Faudrait qu'ils s'enlèvent les doigts du cul à la Banque de France.
Qu'est-ce que chui vulgaire alors ! Mais ils me font tellement chier les banquiers, je me lâche.
Oups !