Là, dans l’enceinte de son lycée, la jeune fille se met à faire du théâtre qu’elle finit par délaisser rapidement pour se consacrer à la musique.
De retour en Californie, Zoe crée Vermillion Lies, un duo de cabaret qu’elle partage avec sa soeur Kim. L’aventure dure cinq ans et donne naissance à deux albums : Separated by Birth en 2006 et What’s In the Box ? deux ans plus tard.
En 2009, Zoe a grandi. Elle se lance alors dans une carrière en solitaire. S’installe à Oakland, sort un premier album solo – Artichoke Perfume – et part en tournée à travers les Etats-Unis. Elle joue notamment devant les détenus de la prison californienne New Folsom, là-même où Johnny Cash enregistra son album-live, quatre décennies auparavant.
Le style musical de la jeune canadienne puise sa source dans ce parcours de vie atypique. On y trouve des sonorités folk, celles d’un autre temps, des années 20, de ces années folles. Quand le cirque et le cabaret se mélangeaient, le burlesque survenait.
Aujourd’hui, Zoe Boekbinder sort un nouvel album. Plus que jamais, Darling Specimens est empreint de cet univers facétieux, teinté d’espièglerie et de mélodies légères.