Selon L’Écho et De Tijd, depuis début septembre, le groupe Dexia ne survivait que grâce à un artifice financier, appelé "asset swaps", en accord avec les banques centrales. D'après L’Écho, "normalement, seuls les actifs liquides, donc aisément échangeables, peuvent être utilisés pour se procurer du financement chez des tiers. Les autres sont inéligibles. L’"asset swap" permet d’échanger ces derniers contre des actifs liquides, moyennant une décote sur leur valeur et le versement d’un intérêt".
Dexia : une "bad bank".
Selon les informations des quotidiens, Dexia traitait ces "asset swaps" directement avec les banques centrales belge et française. La mise sous surveillance négative de l’agence Moody’s, le 3 octobre, a par la suite poussé les banques centrales à "ouvrir les vannes" via leurs crédits d’urgence leur permettant de fournir autant de liquidités que nécessaire. Mais "la fuite des dépôts a poussé cette aide de quelques milliards d’euros à plusieurs dizaines de milliards", jusqu’au démantèlement du groupe
Source : Le Soir.be