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Négociations climatiques : semaine décisive à Durban

Publié le 05 décembre 2011 par Ameliepl

Négociations climatiques : semaine décisive à Durban
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La conférence sur la lutte contre les changements climatiques qui se tient depuis une semaine à Durban (Afrique du Sud) est entrée dans sa phase décisive. Il ne reste que quatre jours pour déboucher sur un résultat concret. Un résultat attendu par tous les pays en voie de développement.
L’Europe, même empêtrée dans sa crise de l’Euro, continue à faire le forcing pour ne pas aboutir à un nouveau constat d’échec. Première priorité : donner une suite positive au protocole de Kyoto, à échéance fin 2012, qui constitue le seul traité international imposant des objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre dont les premières victimes innocentes sont les pays en voie de développement.
Les forces en présence
D’un côté les pays européens et l’Afrique, de l’autre les pays les plus pollueurs en CO2, la Chine, les Etats-Unis et l’Inde, la Russie, le Canada et le Brésil restant dans une position d’attente. Si aucun pays parmi les plus pollueurs n’infléchit sa position, la conférence de Durban va vers un constat d’échec comme à Copenhague en 2009. D’après les observateurs, si les Etats-Unis et l’Inde restent sur leur position, il semblerait que la Chine soit prête à négocier. De la part du plus grand pollueur de la planète, cette légère inflexion nourrit les espoirs de tous les pays qui luttent pour limiter à + 2°C l’augmentation de la température d’ici à la fin du XXIème siècle.
Dans ce contexte plus que délicat, la concrétisation du fameux « fonds vert » destiné à financer les politiques de transition énergétique et d’adaptation des pays en voie de développement, risque de passer à la trappe. Mais rien n’est perdu pour autant puisque ce fonds de 100 milliards de dollars par an ne devrait voir le jour qu’en 2020.
Si, déjà, le protocole de Kyoto pouvait être prolongé jusqu’en 2020, les défenseurs de l’environnement auraient remporté une vraie victoire.

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