2eme partie : Cosmophysique
La théorie récuse la conception selon laquelle le big-bang serait à l'origine de la création de toute la matière universelle, tout autant que celle d'une expansion de l'Univers. Cette dernière cosmologie est fondée sur une aporie: il est en effet totalement inconcevable que l'univers puisse surgir du néant par application stricte du principe: ex nihilo nihil fit
Elle critique le caractère irréaliste et certaines affirmations inobservables d'une cosmologie axée sur une singularité mathématique initiale, sans aucune justification « en raison représentative », comme étant la conséquence du non-respect de ce principe absolument et définitivement incontournable.
Elle postule le caractère incréé de l'espace-univers dont la substance EST de toute éternité comme non finie spatialement. Elle démontre que la matière ne saurait surgir ex nihilo comme le suppose cosmologie du big-bang, mais à partir d'un lieu: l'espace et d'une substance, celle de l'espace.
Le cycle de l'Univers, son dynamisme interne, serait rythmé par les périodes de création de matière et de retour de celle-ci à sa substance originelle. La cosmophysique nouvelle propose d'appuyer ses développements sur la structure de l'univers tel qu'il est observable aujourd'hui. Il s'agit de retranscrire les lois intangibles de son évolution qui concilie immuabilité et mouvement en posant le cadre d'un espace-univers éternel et incréé comme condition de la création permanente de matière.
1- La théorie propose une conception alternative de la genèse des étoiles qui ne résulterait pas de l'effondrement d'un nuage de gaz interstellaire:
Les astres naissent et se développent par accumulation de leur matière constitutive en puisant celle-ci dans la substance de l'espace.
Elle formule l'hypothèse d'une identité des procédures d'émergence des astres quelle que soit leur masse et simplifie la compréhension du cycle stellaire réversible :
Naissance> croissance> extinction> annihilation>naissance
Les étoiles produisent en conséquence la totalité de leurs éléments selon le modèle en couche : les éléments lourds étant fabriqués initialement dans la phase la plus chaude.
Cette thèse explique pourquoi l'astre jeune démarre dans un état de grande densité et justifie simplement la rotation rapide observée. Le ralentissement est attribué à l'augmentation de masse par recouvrement d'hélium puis d'hydrogène.
Le déclenchement de la fusion de l'hélium dit second intervient beaucoup plus tard dans la phase de maturité de l'étoile, lorsque la masse atteinte permet l'action de la pression de gravitation. Les astres de faible masse ne connaitraient pas la fusion de l'hélium second mais auraient une genèse identique et fabriqueraient la totalité de leurs éléments lourds.
En conséquence, les étoiles ne parcourent qu'une seule fois la séquence principale de la phase la plus chaude à celle la plus froide, ce qui est en accord avec un «principe de simplicité» qui doit gouverner les phénomènes les plus élémentaires.
2- La théorie procède à une autre interprétation de certains faits d'observation de l'astrophysique contemporaine. Ainsi, Une géante rouge de faible masse serait une étoile qui a atteint sa limite de masse et qui est en cours de refroidissement et de densification. Notre Soleil ne devrait donc pas augmenter de rayon mais au contraire se contracter en refroidissant.
Il est opéré une distinction entre les étoiles à destin telluriques et les étoiles gazeuses. Dans ce cadre, les naines blanches très chaudes sont considérées comme des étoiles telluriques jeunes et denses qui n'ont pu retenir leur atmosphère gazeuse.
Les flashes des sursauts gamma sont interprétés comme manifestant la naissance des embryons d'étoiles. De même la rotation extrêmement rapide du pulsar aurait désormais pour cause l'éjection à vitesse relativiste des proton (+) et neutron (-) produit par le cœur photonique de l'embryon stellaire, de faible diamètre et de grande densité. L'accord de cette phénoménologie du pulsar avec les observations peut valider la thèse d'une création simultanée de matière et d'antimatière et justifier celle d'une autogenèse permanente des étoiles.
3 - La théorie standard des planétésimaux est contestée parce que donnant une explication trop complexe et improbable de la formation de notre système solaire.
Dans l'astrogenèse alternative, le Soleil et toutes les planètes du système solaire avec leurs satellites, seraient nés dans le même temps à partir d'un même phénomène fondateur.
Leur évolution différenciée et leur structuration actuelle dépendent de leur masse et des rapports de proximité entretenus avec le Soleil et avec leurs satellites. La théorie explique pourquoi les astres naissent par paires de masses relativement proches, selon un plan équatorial de création correspondant à différents points de brisure de l'onde de choc se produisant dans la substance de l'espace. L'étude de « l'histoire du système solaire» semble confirmer ces hypothèses.
4 - Les nouveaux principes décrivent le cycle de l'Univers depuis la naissance des étoiles jusqu'à leur refroidissement et annihilation. Le procédé par lequel la matière constitutive des étoiles fait retour à la substance de l'espace est analysé.
Il est démontré comment le photon peut perdre son énergie en proportion de la distance parcourue pour «étaler» progressivement sa longueur d'onde et disparaître dans la prématière. Consécutivement une autre interprétation des causes du décalage spectral cosmologique et de l'origine des rayonnements fossiles est proposée qui ne s'accorde pas avec la conception d'un univers en expansion.
Une théorie d'évolution des différents types de galaxies est avancée qui permettrait de comprendre la formation des noyaux actifs de galaxies pour les plus jeunes jusqu'à la constitution de trous noirs de plus en plus massifs.
Enfin la théorie de la substance de l'espace tente de décrire le scénario final de la disparition des galaxies et amas de galaxies.
En conclusion, les nouveaux principes se présentent comme une théorie déductive qui décrit avec une certaine simplicité le fonctionnement mécanique des objets physiques.
Ils ne contredisent pas les faits d'expériences et l'architecture mathématique de la cosmophysique contemporaine et des physiques classique, relativiste et quantique mais proposent leur interprétation dans un cadre théorique différent.