Vu à la cinémathèque , un film froid , le monde des banques d'affaires et la grandeur et décadence du grand manitou d'une de ces banques allemandes , à Francfort , Roland Cordes, du genre renard .....
Cela commence au vernissage d'une exposition d'art contemporain. Svenja Steve,une bourgeoise qui s'ennuie et l'épouse d'un employé de la banque , croise Roland Cordes . Ils deviennent amants et Roland envoie le mari de sa maîtresse en Indonésie , un poste assez problématique. A partir de ce moment , l'autorité du patron va s'émousser , il n'a pas fait le bon choix et le rachat d'un autre banque s'avère une catastrophe ... Il n'a plus qu'à donner sa démission et dégager...
Déjà "le bois lacté" , premier long métrage de ce réalisateur, m'avait donné un impression de froideur , d'inhumanité .... Ici cette banque au 23ème étage d'une tour semble avoir perdu tout contact avec la réalité . Même les lieux sont lugubres : les longs couloirs , les baies vitrées qui s'ouvrent sur le ciel ; les amants aussi sont sinistres ; pas ou peu de sourires , des exercices mécaniques...
Un film beau plastiquement mais insupportable humainement ...