La tentative de l'organisation touchait les centrales de Nogent-sur-Seine, dans l'Aube mais aussi celle de Chinon, dans l'Indre-et-Loire, celle de Cadarache, dans le Var et celle de Saint-Louis-de-Montferrand, en Gironde, selon les informations publiées par l'AFP.
« Le nucléaire sûr n'existe pas » : A Nogent-sur-Seine, les 4 barrières de sécurité composées de grillage dont deux électrifiées auraient été passées sans difficulté, avec des outils disponibles dans le commerce. Parvenus au centre de la centrale, au plus près du réacteur, les militants ont déployé une banderole au centre de la centrale « Le nucléaire sûr n'existe pas ». Le PSPG, une équipe de gendarmes spécialisée dans la sécurité des centrales n'aurait pas réagi, les interventions d'avions de chasse non plus, et le ministre de l'Industrie Eric Besson aurait été prévenu par l'Organisation Greenpeace, elle-même. Interviewé tôt ce matin, le Ministre aurait répondu qu'il ne disposait pas à ce stade d'information. Greenpeace démontre ainsi que le dispositif de sécurité mis en œuvre par l'Etat ne prend pas en compte un certain nombre de risques.
Dénoncer l'audit sur la sécurité lancé par le gouvernement avec l'Autorité de Sûreté Nucléaire sur la sécurité des centrales nucléaires, c'était aussi l'objectif de cette action. Greenpeace demande aujourd'hui au gouvernement d'élargir le périmètre de l'audit des installations nucléaires françaises en y intégrant l'ensemble des risques et notamment les risques d'agression externe, d'origine humaine.
Les militants de Greenpeace montrent aujourd'hui que les installations nucléaires françaises sont très fragiles et que les risques externes non-naturels ne sont pas pris en compte dans l'audit.
Source: Greenpeace (Vignette IRSN)
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