Arrivé en retard, on retrouve les petits jeunes de Circles, qu’on a déjà eu la chance de voir 2 fois (Live at Leeds et Brainwash Festival). On aime toujours autant mais on n’aura droit qu’à 2-3 morceaux avant que la 2ème première partie prenne place. Morning Parade. Un rock formaté, sans réelle saveur et taillé pour les radios remplit alors la salle du Cockpit. Toutes les chansons se ressemblent et même si le groupe fait de son mieux sur scène, ça reste bien ennuyeux à écouter. Voire même douloureux. Enfin heureusement, le groupe ne s’éternise pas.
Enfin la légende, le héros, le guitariste de Blur, Graham Coxon arrive sur scène, avec un look d’adolescent, un sweater tout crado et un esprit complètement ailleurs. Mais ses chansons, pour la plupart nouvelles, sont très agréables aux oreilles et on rentre facilement dans l’ambiance. Ça ressemble à du Blur tout en étant complètement différent. Mais Coxon n’est pas vraiment présent. Il enchaîne les titres, réaccorde sa guitare pendant des minutes, sourit parfois et quitte la scène. Soit le temps est passé très vite soit il n’a pas joué bien longtemps. On jette un coup d’oeil à la montre. Effectivement moins d’une heure au compteur…
Les gens se regardent, le rappellent, d’autres quittent la salle. Quoi ? Ce serait déjà fini ? Les lumières s’éteignent. Ah, il va revenir, il fait juste sa diva. La lumière se rallume et les techniciens commencent à ranger le matos. Hein ? Déjà ? Même pas un rappel ?
Heureusement qu’on n’a pas eu à payer ! Quelle déception. Certes il a bien joué, il sait écrire et composer des titres de qualité, mais quand même… Comme quoi être une légende ne suffit pas. Il faut aussi donner de sa personne !