Roman - Editions de l'Olivier - 236 pages - 19 €
Parution en août 2011
RENTREE LITTERAIRE SEPT 2011
L'histoire : Quelque part en Amérique Latine. Le lieutenant Taïbo est appelé en urgence. Les richissimes Izzara ont été cambriolés en leur absence, mais rien n'a été volé. D'autres plaintes similaire arrivent sur le bureau du policier. Taïbo rencontre ainsi Vida Izzara qui lui apprend que sa fille, Paloma, a quitté la maison depuis un an. Pourquoi, comment, où vit elle ? A eux deux, Taïbo et Vida finiront pas trouver la réponse...
Tentation : Conférence de l'auteur et des propos qui m'allaient droit au coeur.
Fournisseur : Ma CB après la conférence !
Mon humble avis : Je n'avais encore lu aucun livre de Véronique Ovaldé mais connaissais la réputation de l'auteure. Aussi, ai-je gardé ce livre pour clore "ma rentrée littéraire", comme si je me réservais le meilleur pour la fin. Véronique Ovaldé est reconnue pour créer un univers et une ambiance bien à elle dans ses romans. Je m'attendais donc à un voyage en terre inconnue, les yeux ébahis de tant de découvertes. J'étais très excitée au début de cette lecture.
Oui, j'ai trouvé un décors particulier (genre far west) et une atmosphère unique, très aérienne... mais ceux ci m'ont parus froids et peu accueillants, proches du no man's land où l'on ne rêve pas de s'installer. Je n'ai pas fait mon nid dans ce livre, et y ai eu une lecture d'oiseau, qui se repose sur quelques branches avant de repartir. Oui, il y a de beaux passages et des phrases mémorables. Oui, certains symbôles sont très forts, notamment celui de cette maison dont aucune fenêtre ne s'ouvre et où l'on vit constamment sous air CONDITIONNE... Mais l'intérêt profond de l'histoire ne m'a pas sauté aux yeux dans son développement, et le "comment du pourquoi" Paloma est partie m'a semblé assez banal finalement, à moins qu'il ne soit juste pas assez approfondi. Lors de la conférence, Véronique Ovaldé m'avait alléchée en disant : "J'aime raconter des grandes histoires sur la liberté et l'émancipation". Se défaire des liens familiaux pour éprouver sa liberté d'exister... oui, mais avec plus de profondeur alors, plus de détails...J'avoue, je suis restée sur ma faim concernant ces deux thèmes.
Enfin, l'écriture m'a parfois heurtée, j'ai du reprendre certaines phrases afin d'être sûre de les saisir, comme si les temps et la conjugaison usités ne coulaient pas naturellement en moi.
Je m'attendais à du merveilleux, j'ai eu une lecture pas déplaisante, un point de départ original mais l'ensemble ne m'a pas atteinte en plein coeur. A rester dans le style aérien, j'ai eu l'impression de survoler l'histoire en fait. J'espérais plus de profondeur. L'univers de Véronique Ovaldé ne me convient peut-être pas. En tout cas, la quintessence de ce roman m'a échappée. Nous saurons cela bientôt, puisque j'ai dans ma PAL "Ce que je sais de Véra Candida", dont tout le monde ne tarit pas d'éloges.... The rencontre littéraire est donc reportée à plus tard. A suivre donc !
L'avis de Théoma; Clara; Irrégulière; Lecturissime
14/14, 2% atteint, j'arrête là !