Depuis quelques temps, notre ministre de l’Intérieur Claude GUEANT donne l’impression de ne travailler que POUR deux citoyens français : le président et le candidat Nicolas SARKOZY, et CONTRE tous les autres.
N’étant pas satisfait de sa lutte contre l’immigration illégale, il veut maintenant réduire l’immigration légale. Si la politique qu’il souhaite appliquer dans ce domaine l’avait été il y a quelques décennies, nous n’aurions pas à l’Elysée un président d’ascendance hongroise, plusieurs membres actuels du gouvernement n’y seraient pas, et la France serait bien appauvrie, car nombre de celles et ceux qui ont contribué à son histoire, à son développement et à sa richesse sont d’ascendance étrangère.
Quand il ne stigmatise pas les étrangers, ce sont les jeunes des cités, les adolescents, les mineurs pour lesquels il veut maintenant créer un code pénal spécial, alors que ces populations, il faudrait plutôt les encadrer, les éduquer, les former, les accompagner pour qu’elles n’aillent pas jusqu’à la commission des délits qu’il veut à tout prix réprimer.
Il est vrai qu’à force de supprimer des crédits et des postes dans tous ces domaines, il devient difficile d’assumer ces tâches.
Mais si notre ministre menait une réelle réflexion, il en arriverait aisément à la conclusion qu’il vaut mieux éradiquer une maladie en attaquant ses causes plutôt que de soigner après coup, lorsque le mal est là, à force de lois inapplicables qui corrigent des lois plus anciennes déjà non appliquées et de n’avoir plus que comme seule arme la répression.
Sous le Directoire et l’Empire, le sinistre FOUCHE n’agissait pas différemment. Répression, répression, répression.
On ne cherche pas les causes de la délinquance, on réprime.
D’honnêtes citoyens se plaignent ? On les calme en lançant un nouveau projet de loi et, au passage, en renforçant les forces de police dans telle ou telle zone, mais en retirant ces policiers d’un autre secteur, où la délinquance se déplace, et ainsi de suite….
Pourquoi le ministre évoque-t-il cette affaire aujourd’hui ? DSK, ou l’affaire DSK fait-elle encore peur au pouvoir en place, avec toutes les zones d’ombre qu’elle comporte encore ?
DSK était-il suivi, voire « espionné », à l’époque, par des services de police de la république ?
Si en 2006 la police, donc Claude GUEANT, donc Nicolas SARKOZY connaissaient les habitudes « berlusconiennes » de DSK, pourquoi les avoir tues et avoir promu la candidature du Français à la tête du FMI, avec les conséquences que l’on sait. Quelles que soient les réponses à ces questions, des relents mauvais se dégagent de toutes ces affaires, qui ne sont pas à l’honneur de nos hommes politiques et qui n’augurent rien de bon des campagnes qui s’annoncent….