L'art de la complication

J'ai toujours beaucoup aimé le sous-titre du blog d'Anne-So, Cachemire et soie : "Une fille c'est pas compliqué, c'est subtil". Il est vrai que les hommes accusent souvent les femmes d'être compliquées. Mais dans mon cas, je me demande si cette accusation n'est pas complètement fondée. A y regarder de près, je pense être plus compliquée que subtile, et ce dans tous les domaines de ma vie. Ou plutôt, je me demande si je ne cherche pas, inconsciemment, à me compliquer l'existence. Peut-être que ça m'amuse, et que la simplicité m'angoisse...

Prenons mon métier : je suis une solitaire contemplative, j'aime le calme, le silence, et je suis un être d'écrit plus que d'oral. Et bien j'ai choisi un métier où il y a du bruit toute la journée, où il y a d'autres êtres humains à prendre en charge, où on est dans la représentation et dans l'action et pas du tout dans la contemplation, et où on parle bien plus que l'on écrit.

Pour les vêtements, c'est pareil : je vais systématiquement choisir ceux qui ne seront pas très confortables, seront d'ailleurs compliqués à mettre, plus encore à entretenir (nettoyage à sec, repassage obligatoire). De plus, j'en ai trop, beaucoup trop, et ça complique ma vie pour les ranger. Un homme un jour m'avait dit qu'un jour, ma penderie s'écroulerait. Et bien il avait raison : elle s'est, de fait, écroulée. J'hésite entre me résigner à avoir moins de vêtements et déménager pour un appartement avec dressing...

Quant aux relations amoureuses... je ne développerai pas le chapitre, mais c'est à l'avenant du reste...

Et vous, vous aimez la simplicité ou la complication ?