Elles sont séparées et unies, car même à l’autre bout du monde, celles qui s’aiment sont ensemble. Et même si une troisième femme s’immisce entre les deux amantes, cet « entre » fait lien. Les mouvements des danseuses tournent. Ils sont la vague. Ils sont l’aimantation. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : un aimant attire ou repousse. Ici, l’attirance l’emporte malgré des instants de répulsion. Le vertige des corps qui s’entremêlent et se séparent nous fait tourner la tête. Le vertige de l’amour, pas celui que chantait Bashung, mais celui qu’écrit Pierre Notte pour Claire Moineau et sa compagnie.
J’ai vu ce spectacle au Centre d’animation Dunois, à Paris (Photo : Roger Fusciardi). Malheureusement les conditions de visibilité dans la salle ne m'ont pas permis de bien en voir tous les moments.