Le derby parisien entre le Stade Français et le Racing-Metro 92 sonne comme une affiche alléchante au Stade de France, avec Johnny Halliday en guest stard. Revenu à un niveau plus proche de son statut, le Stade Français a parfaitement contrôlé son voisin du Racing-Metro pour s’imposer largement (29-3). Le Racing continue sa lente descente au classement du Top 14.
La suprématie de Paris et sa région revient au Stade Français, en tout cas pour les matchs aller. Les parisiens ont pris la mesure des banlieusards et ont offert une véritable démonstration sur la pelouse du Stade de France. Malgré une domination de tous les instants, le Stade Français ne parvient pas à arracher ce précieux point de bonus offensif. Mais l’essentiel est bien là, une victoire face à un concurrent direct pour les 6 premières places et surtout une série d’invincibilité qui installe les parisiens dans une situation plus confortable.
Sur le terrain, il n’y a donc eu qu’une seule équipe, l’équipe receveuse. Les hommes de Pierre Berbizier étaient venus avec l’intention de faire un résultat mais les lacunes dans le jeu refont surface. Les Racingmen rende une pale copie en première mi-temps avec à zéro pointé (16-0). Incapable de proposer autre chose que du défi physique, le Racing-Metro retombe dans ses travers. De leur côté, les joueurs de Michael Cheika jouent juste et peuvent compter sur une charnière efficace. Felipe Contepomi revit cette année sous ses nouvelles couleurs avec plus de liberté dans la conduite du jeu et surtout un retour à son poste de prédilection, l’ouverture. L’argentin du Stade Français a complètement éclipsé son compère en sélection, Juan-Martin Hernandez.
Pierre Berbizier et le Racing-Metro vont devoir travailler dur pour proposer autre chose que le faible niveau technique montré aujourd’hui.