Le site d'offres d'emploi Keljob.com annonce dans son baromètre une augmentation de 17% des offres par rapport à la même période de l'année précédente. L'Apec indique dans ces prévisions de recrutement des entreprises que l'embauche de cadres ne faiblit pas dans les secteurs suivants : SSII, sociétés d'ingénierie, cabinets d'audit, etc. L'Apec relève également des différences importantes dans les niveaux de rémunération, qui varient en fonction de l'âge, de la fonction, du sexe ou de la zone géographique : le salaire annuel des informaticiens est évalué à 42 000 euros. Outre-Atlantique, les recrutements d'informaticiens se poursuivent également : 14% des DSI américains comptent recruter. Les profils les plus recherchés sont : administrateur Windows (Server 2000/2003), administrateur réseau (70% de répondants, pour des environnements Cisco ou Nortel), gestionnaire de bases de données (60%, sur des offres comme Oracle, SQL Server, DB2), développeurs Internet/intranet, des professionnels des réseaux et des compétences destinées au help-desk et au support, pour assurer l'assistance aux utilisateurs.
Ces bons chiffres sont à nuancer par le fait que ce fort besoin en main d'œuvre ne pourra être satisfait. Une des causes étant la désaffection des jeunes pour les diplômes scientifiques et donc informatiques.
D'ailleurs la France est prête à ouvrir ses portes aux étrangers à condition qu'ils soient qualifiés. Et le métier d'informaticien « expert » fait parti de la liste de « métiers en crise » élaboré par les services du ministère de l'Economie et des Finances et de l'Emploi. Ce qui inquiète la Silicon Valley qui est en pénurie de travailleurs high-tech : les informaticiens étrangers, indispensables aux entreprises californiennes, sont de plus en plus sollicités par d'autres régions du monde.
Sources : www.keljob.com,, cadres.apec.fr, www.lemondeinformatique.fr, www.01net.com