Ramsay, 25 août 2009, 150 pages
Résumé de l'éditeur :
A trop scruter les astres pour le compte du roi, l'astronome a oublié de sonder sa propre vérité.
Devenu aveugle, il renonce à la vie de cour pour mener une existence libre et vagabonde sur la côte, avec son chat pour seul compagnon.
Il trouve un ami inespéré en la personne d'un gardien de phare et croit en finir avec l'errance. Mais seuls les rois décident du sort de leurs sujets...
Mon avis :
Voici un roman qui raconte une histoire toute simple : un astronome, devenu aveugle, trouve refuge dans un phare, avec son chat.
Bon, il y a quelques péripéties, des personnages secondaires, mais l'essentiel est là.
Il y a surtout l'écriture de Anne-Catherine Blanc. Une écriture médiévale, pleine de mots et de syntaxe en ancien-françois, ce qui oblige à ralentir le rythme, à épouser l'errance de l'astronome aveugle. Ce qui nous oblige à goûter, comme lui, le vin (des mots).
Un personnage qui n'a logntemps vécu que par ses yeux, mais qui a sû développer ses autres sens et a ainsi donné un sens à sa vie, jusque dans son acte final. Car dans ce roman, c'est aussi la fête des sens : on voit, on sens, on touche, on hume énormément.
Non, je n'en dirai pas plus...
L'image que je retiendrai :
Celle du petit chemin de lande aux senteurs de printemps qui a vu arriver l'astronome et repartir son ami.
Merci Pascale pour ce très beau récit voyageur qui a fait halte chez moi.