L'Amerique latine inflige un affront à Barack Obama

Hugo Chavez avant sa maladie C'est en présence des principaux chefs de l'état latino-américain que s'est réuni pour la première fois les 33 états membres du CELAC (communauté des états d'amérique latine et des caraïbes). Une communauté qui ne souhaite pas s'élargir aux pays d'amérique du nord, ce qu'a justifié Hugo Chavez: "nous ne voulons pas d'une nouvelle organisation qui soit sous la coupe d'Obama et de Washington."

L'objectif de cette communauté est de construire une organisation suffisamment solide pour créer un fond régional de réserves lorsque surgit une crise économique comme nous le vivons aujourd'hui. D'autre part, le rôle du CELAC sera d'améliorer les droits de l'homme sur le continent latino-américain. Hugo Chavez semblait particulièrement volubile hier, ayant des mots doux sur le travail mené par Cristina Kirchner en Argentine et Dilma Rousseff au Brésil.

La chef de l'état argentine a délivré une réflexion intéressante sur la situation actuelle en Amérique latine: " le CELAC représente en tout 600 millions de personnes et a la volonté de sortir de l'ombre des technocrates de Washington. Depuis la fin de la guerre froide, on observe un désintérêt progressif des Etats-Unis sur l'amérique latine, permettant à d'autres pays, et notamment la Chine, de tisser des liens avec notre région."

Hugo Chavez n'a pas hésité à plaisanter sur sa maladie et son crane chauve: "alors, qui est le plus beau entre Lula et moi?" L'ancien chef de l'état brésilien s'est également rasé la tête suite à sa chimiothérapie. Le prochain sommet du CELAC se déroulera au Chili l'an prochain.

Juan Martin Soler