Alain Orsoni (président de l’AC Ajaccio)
Depuis le début de la saison, nous nous efforçons de trouver des éléments positifs de nature a nous rassurer quand notre éventuel maintien en L 1. On a commence par » apprendre », puis on a « compris que l’on devait se décomplexer » et on a enfin pu voir du mieux dans la manière de concéder… de nouvelles défaites ! Seulement, nous voila à mi-parcours, ou presque, et il est plus que temps d’ouvrir les yeux.
Leyti N’Diaye (défenseur d’Ajaccio)
Le LOSC est une grosse équipe, sans doute l’une des plus solides du championnat. Le but sera donc probablement de les contrer. Après, tout dépendra de la physionomie de la partie. Il ne faut surtout pas jouer le match dans nos têtes à l’avance. Qu’il s’agisse du LOSC ou d’une autre formation, ça ne doit rien changer à notre détermination. Jouons simplement pour gagner.
Rudi Garcia (entraîneur du LOSC)
On sait que ce n’est pas à la lecture du classement qu’on gagnera. Il faudra respecter cet adversaire car, on l’a vu à la vidéo, c’est une équipe qui a des arguments, qui a envie de s’en sortir et qui jouera pour prendre des points. Quoi qu’il arrive, il faut toujours être engagé et prêt psychologiquement. Peu m’importe la suite, on aura le temps de s’y pencher dès 21 heures samedi. Pour le moment, on a toujours été présent sur les matchs qui précédent la Champions League, tant physiquement que mentalement, alors continuons comme ça. Montrons qu’on a retenu la leçon de Valenciennes, sous peine de revoir resurgir les commentaires logiques qui diraient qu’on a la tête au match suivant. Mais j’ai des joueurs intelligents qui ne commettront pas cette erreur.
Franck Béria (défenseur de Lille)
Il n’y a pas de secret : se projeter sur Trabzonspor avant Ajaccio est un danger. Le match réalisé à Toulouse nous le prouve car il nous a permis de bien enchaîner à Moscou. On avait réussi à produire du jeu, à jouer avec nos vertus. C’est la seule solution pour bien aborder la Champions League ensuite.