Je vous livre ce soir une petite part de moi…
Depuis plusieurs années, j’écris des petites nouvelles.
Des trucs de filles (mais qui peuvent plaire aux garçons !!), des histoires légères, vives, souvent drôles, parfois un peu moins…
Elles racontent une anecdote, évoquent un souvenir, s’inspirent de trucs arrivés à telle ou telle copine… Ce sont nos histoires à nous !
Je vous en dévoile une.
N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Et, si le succès n’est pas au rendez-vous, soyez sans crainte : je retournerai à mes vernis !!
LARGUÉE ? ET ALORS ?
Il y a des matins, on se réveille et on a LA solution !
Nos neurones ont cogité toute la nuit et la réponse à nos multiples interrogations devient limpide : LE SA-LAUD !!!
Tout se remet subitement en place : ses mensonges, sa lâcheté, ses silences…
Les pièces du puzzle se rassemblent naturellement et la conclusion devient évidente : il s’est foutu de nous.
Après le très bref soulagement dû à la découverte de la vérité, s’ensuivent de longues heures où nous passons par toutes les phases.
PHASE 1 : la culpabilité
La première, sans aucun doute, est la remise en question et l’apitoiement.
Nous sommes au 5ème sous-sol et nous ruminons les moindres détails.
Et si tout était de ma faute ?
Et si j’étais la seule responsable de ce fiasco ?
Je l’ai peut-être trop cherché, trop appelé, trop harcelé…
Les garçons sont tellement différents de nous !
Alors que les filles sont souvent impulsives dans leurs messages et leurs réponses, les garçons prennent le temps de la réflexion et s’expriment posément.
J’aurai du prendre le temps de le comprendre, le laisser faire les choses à son rythme, ne pas lui imposer ma présence…
J’aurai du… mais je n’ai pas su…
PHASE 2 : le doute
Et après cette parenthèse d’auto-lamentation, vient la phase plus nombriliste.
Ce gars et la fin de cette histoire deviennent alors le prétexte à une question plus générale, plus flippante aussi…
Et si je finissais toute seule ?
Peut-être que je suis vouée à finir seule avec ma peluche de Snoopy et mes jolis vernis colorés…
Si les hommes réagissaient tous comme lui ?
Si, après quelques mois de flirts, ils me trouvaient finalement fade et sans relief…
Que deviendrai-je alors ??
PHASE 3 : l’orgueil
Les kleenex s’empilent à nos pieds, nos yeux sont bouffis et rougis… et nous réalisons soudain que NON, c’est impossible : nous ne finirons PAS toute seule.
Parce l’arme fatale de toute femme qui vient de se faire jeter, c’est la haute estime de soi.
Cet atout se travaille au quotidien, mais savoir en faire usage au bon moment est primordial.
Non mais, reprenons depuis le début !
Je suis belle ? Oui
Je suis intelligente ? Sans aucun doute
Cultivée ? Aussi… dans certains domaines
Marrante ? Je sais faire
Alors ?
Où est-ce que ça pêche ?
Et bien tout simplement : c’est LUI qui pêche !
Il n’a pas vu toutes mes qualités ?
Tant pis pour lui.
Il a cru que je serai à sa disposition quand il le voudrait ?
Il est à côté de la plaque !
Il est évident que dans quelques mois, voire dans quelques années, il repensera à moi et regrettera que je ne fasse plus partie de sa vie.
Qui laisserait passer une perle pareille ?
Sait-il combien de types TUERAIENT pour être à sa place ???
Lui seul peut décider de la vie qu’il souhaite avoir…
Et s’il prend le chemin d’une vie monotone, sans éclat, sans couleur… sans MOI… et bien, c’est son problème.
PHASE 4 : l’ironie
Alors que le courage reprend le dessus, que les épaules sont moins voutées, un sourire se dessine progressivement sur nos lèvres et vient le moment de libération, celui que l’on partage habituellement avec ses copines : le taillage de costards !
Non mais réellement, c’est QUOI ce mec ?
Qu’est ce qui m’a pris de flasher sur lui ?
Pour quelle raison me suis-je amourachée de lui ?
Franchement !?
Parce que finalement à bien y regarder…
Ok, il est bien foutu et il embrasse comme un dieu…
SO WHAT ?
Est-ce que ce sont des motifs suffisants pour tout plaquer ??
Je revois certains moments et je me marre.
J’avais un impératif dans mes relations amoureuses : jamais de mecs de mon âge, minimum 10 ans de plus.
Je ne l’ai pas mis en application ce principe…
J’aurai mieux fait de me casser une jambe ce jour-là !
Et oui, en réalité, le poussin voulait un nom de plus dans son carnet d’adresses…
Parce que finalement c’est juste ça qu’il lui faut : une liste de nanas à appeler de temps à autre, les sortir quelques fois, leur glisser un ou deux mots doux…
Et BASTA !
Son objectif est uniquement de se convaincre qu’il peut plaire, d’être un peu mieux dans ses basks et d’utiliser le regard de ses « groupies » pour se rassurer.
Mais franchement qui voudrait d’un mec qui utilise les autres et qui n’a aucune confiance en lui ?
C’est une mère qu’il lui faut ! Pas une nana !
Ce mec ne vaut même pas le détour.
Trop de trucs à régler dans sa tête pour qu’on s’y attarde.
Je suis tombée dans le panneau… j’AVOUE !
Mais on ne m’y reprendra plus.
Les psycho, je les laisse aux autres.
18 mois…
Ça m’a tout de même pris 18 mois pour ouvrir les yeux…
18 mois pour réaliser quel type de gars c’était…
Ça se fête non ??!!
Pour l’occasion, je sors avec les copines.
Où est ma pochette des grands soirs ?
Gloss, iPhone, carte bleue… tout y est !
Ah !! J’oubliais !!
Préservatifs !
La chasse est ouverte…