Avant-veille de match. Dans deux jours, Caligula affrontera Sarkozy en face à face. Mais notre président, au lieu de se consacrer à
Car comme Caligula, notre président garde toujours le sourire, quels que soient le caractère dément, le ridicule ou la vulgarité de la situation. Un jour qu'il méditait, Caligula partit d'un grand éclat de rire. Suétone relate ainsi la chose :
Dans un splendide festin, il se mit tout à coup à éclater de rire. Les consuls, assis à ses côtés, lui demandèrent avec douceur pourquoi il riait: " C'est que je songe, dit-il, que, d'un signe de tête, je puis vous faire égorger tous deux. "
L'adversaire de Caligula fait preuve d'un égal talent, et parvient à lâcher des insultes sans se départir de son sourire quasi botoxé. À un brave homme refusant de lui serrer la main (" Touche moi pas, tu me salis " - au moins un qui n'a pas l'échine souple et la langue servile), notre élégant président répond ainsi: " Alors casse toi, pauvre con "... et le fait le sourire aux lèvres !
Ce grand moment de barnum est disponible sur le site du Parisien (dont on se demande s'il n'est pas en train de virer antisarkozyste...) :