"Les Tribulations d'une caissière"...
Caissière? Pas vraiment mon truc, je préfère dégainer la carte bleue à la vitesse de Lucky Luke. Comme tout le monde, non?Enfin, pour tout vous avouer, enfant je voulais être caissière avec des ongles longs, vernis et qui font "tac tac" quand tu appuies sur les touches de la caisse. Le rêve de toute une vie quoi.Puis plus tard, en grandissant, j'ai déchanté : les petits vieux qui te carottent (du verbe carotter) dans la file d'attente, les impatients qui soufflent leur haleine de rat mort étouffé au maroille chaque minute qui passe et les relous qui te payent en pièce de 2 centimes... Non merci.
Tribulations? Ah là, ça me correspond mieux déjà. Je tribule (du verbe tribuler) comme une guedin et la triboulade est évidemment mon hobby favori des jours de pluie.
Puis en ayant vu le film, j'ai été conquise par ce film et ce petit bout de femme qui te redonne goût à la vie quand tu arrives à un moment de ta vie où tu te rends compte que tu as laissé tes rêves aux vestiaires (aux vestiaires homme biensûr pour les mater sous la douche) et que tu galères pour toucher ton petit salaire qui comble à peine le gouffre de ton compte en banque.
Et que dire du message que passe ce film sur l'univers des blogueuses? Toutes ces
De plus, ce film met en évidence l'intérêt d'un blog pour défendre une cause, en l'ocurrence celle des caissières.Donc oui, je peux maintenant dire que nos articles sur les calendriers de l'avant pour chat ou sur les mecs qu'on aimerait pécho, ont une utilité. Je ne sais pas encore laquelle, mais dès que j'ai trouvé je vous préviens.
Alors, fonce voir le film!
Synopsis du film:
La vie n’est pas rose tous les jours pour Solweig, caissière dans un supermarché. Mais elle garde le sourire, malgré les remarques souvent déplaisantes des clients et un chef teigneux. Peut-être grâce au blog qu’elle tient en secret, où elle s’épanche avec humour sur son quotidien difficile…
Un soir, sous la neige, son destin croise celui de Charles. Le jeune homme tombe aussitôt amoureux d’elle, sans se douter qu’ils ne sont pas du même monde.
Mais si un simple blog peut changer le sort de milliers de caissières, n’est-il pas permis de croire aux contes de fées ?
PS : Son mec est pas mal du tout, ya moyen de se rincer l'oeil.
Bon film à toi !