Ancien joueur du Stade Français, Guillaume Boussès évolue désormais sous les couleurs Racing-Métro 92. Forfait pour le derby, le trois-quarts centre a accepté de répondre à nos questions.
Ce derby a-t-il une saveur particulière pour vous qui avez joué au Stade Français ?
Ce n'est pas un match comme les autres. En plus d'être un derby, c'est un match qui se déroule au Stade de France. Il y a une grosse pression sur les deux clubs qui souhaitent être les représentants du rugby parisien dans l'élite, même s'il y a la place pour deux grands clubs dans la région Île de France.
Certains disent que le Racing est le club du futur et le Stade Français celui du passé. Qu'en pensez-vous?
Certains... Beaucoup parlent. Il y a des différences. De là à dire que l'un est futuriste et l'autre du passé... Max a amené avec le Stade Français le rugby dans la dimension qu'il connaît aujourd'hui et tous les clubs en ont joui. Après, je ne connais pas une entreprise qui ne connaît pas la crise. C'est la vie, il y a des hauts et des bas pour tout le monde.
Craignez-vous cette équipe du Stade Français qui semble monter en puissance?
Monter en puissance, c'est un bien grand mot. Elle a gagné ses deux matches en Challenge et a fait un très bon match à Perpignan qui est dans une situation compliquée avec l'éviction de son entraîneur principal Jacques Delmas. Le Racing prépare ce match avec le sérieux qu'il met pour chaque rencontre de Top 14 et de coupe d'Europe. Nous nous jugeons chaque week-end en nous mesurant à toutes les équipes et en espérant mettre en place notre jeu.
Y a-t-il des différences entre le Racing et le Stade Français ?
Des différences, il y en a. Le Racing aide ses joueurs à être le plus productif possible. Nous avons une unité de lieu où l'on s'entraîne, se soigne et mange.
Que retenez-vous de vos années au Stade?
Plein de choses. J'ai vécu de très bon moments. Je citerai une phrase chère à mon ancien président : Paris est magique.