Qui l’eut cru… Amancio Ortega, le milliardaire fondateur de la chaîne de prêt à porter Zara, se sent menacé par de petits entrepreneurs. Il se trouve que Zara est le nom d’une bourgade en Turquie. Deux natifs de ce village cherchent depuis quelques temps un nom qui convienne au propriétaire de la chaîne textile pour leur entreprise. Premier fabricant de lentilles de contact en Turquie, les deux associés ont d’abord souhaité l’appeler Zara Lens. Pressions du fabricant espagnol, procès : perdu. Ils ont tenté ZarAccom : perdu. Aujourd’hui ils réitèrent : Zar & Accom. A suivre… Même chose pour Necla Zarakol : il a montée il y a quinze ans une agence de communication qui porte son nom, mais Ortega l’empêche de référencer sa société sous ce patronyme. Idem pour Zaranism une entreprise de confection. Têtes de turcs? Pas vraiment... Cette veille concurrentielle peut parait re excessive. Mais quand on a créé une boutique il y a quinze ans, qui génère aujourd’hui un bénéfice d’1 milliard d’euros, on peut comprendre que l’homme se méfie des entrepreneurs à priori sans prétention.