genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2005
durée: 1h30
L'histoire: La nuit du 13 novembre 1974, le commissariat reçoit un appel de la communauté d'Amityville. Six membres d'une même famille ont été massacrés à coups de fusil. L'auteur du crime déclara avoir tué ses parents, ses frères et ses soeurs après avoir entendu des voix.
la critique d'Alice In Oliver:
Pour une fois, ce remake du film de Stuart Rosenberg, avait tout pour séduire. Certes, la première version de 1979 reste un film culte.
Mais il engendrera de nombreux films de maisons hantées, qui ne cesseront de renouveler le genre. De ce fait, Amityville la Maison du Diable apparaît aujourd'hui comme une oeuvre un peu datée, mais tout de même de qualité.
Autant dire que ce remake, réalisé par Andrew Douglas en 2005, avait toutes les cartes en main pour convaincre. En même temps, en matière de nouvelle version franchement médiocre, le cinéma hollywoodien a tapé très fort.
Preuve en est avec Hantise, remake de la Maison du Diable de Robert Wise. La prudence est donc de rigueur, d'autant plus qu'Hollywood s'acharne à réaliser des remakes des grands films d'horreur à succès.
Pour mémoire, Amityville s'inspire d'une histoire vraie et cette nouvelle version insiste largement sur cette mention, visiblement gageure de qualité. Oui mais voilà, ce remake est produit par Michael Bay, toujours soucieux de salir le cinéma et ses oeuvres originales. Les craintes sont donc légitimes et hélas justifiées par cette nouvelle version qui n'apporte strictement rien par rapport à son modèle.
Ensuite, ce remake est beaucoup trop hollywoodien pour réellement convaincre. Entre la baby-sitter top model et le couple Lutz (donc, un couple lambda) incarné par des comédiens sortis tout droit du magasine Top Santé, le film n'est pas vraiment crédible. Autre défaut: la réalisation plate, quelconque et monotone d'Andrew Douglas, incapable d'insuffler la moindre tension et angoisse à son remake. Sans compter certains effets ridicules d'un total mauvais goût (exemple: l'ampoule qui saigne... Véridique !).
Enfin, là où le film de Stuart Rosenberg tendait à décrire la psychologie de ses personnages, ce remake passe du coq à l'âne sans jamais établir de liens. Au bout d'un petit quart d'heure, voilà le père Lutz (Ryan Reynolds) qui passe d'un mari aimant à un criminel sadique sans crier gare.
Bref, les exemples sont nombreux, mais inutile de s'attarder plus longtemps sur cet Amityville version 2005, toutefois moins médiocre qu'Hantise, mais tout de même très mauvais !
Note: 03/20
Note naveteuse: 16/20