John Bigballs, lundi 17 décembre 2007 - 08:30">">">">">
L'arrivée, ces dernières années, d'hommes politiques hyperactifs et omniprésents s'est soldée par une explosion du marché du discours politique. Aussi, pour rester crédible, il n'y avait d'autres choix pour l'homo politicus que de déléguer à des spécialistes de la gouaille populaire le domaine entier des petites phrases et autres piques qui font la joie des commentateurs politiques, dopent les sondages, doublent le tirage des journaux et occupent les conversations à l'ombre des machines à café. Une niche économique en quelque sorte, mais qui a su impacter toute notre société. Or depuis six semaines les studios californiens ne fournissent plus une seule ligne de ces fameuses répliques, au risque de nous plomber à nouveau un grassouillet point de croissance.
Première prise d'otage au monde à toucher plusieurs continents, la grève du scénario de série culte menée par la Writers Guild of America (antenne CGT pour l'Outre Atlantique), frappe bel et bien l'économie de notre pays et se répercute à tout les échelons, y compris sur le moral des ménages.
" Rogntudju " : une réplique un peu faible pour impressionner un marin
En effet, les petites phrases qui ravissaient les esgourdes ont disparu des médias ! Finis les " travailler plus pour gagner plus " cisaillés avec un dictionnaire de rimes sur les genoux et dans le respect des règles qui ont su élever la poésie brave patriote au rang de langage des anges !
Plus de cultissime " on va vous en débarrasser " harangué à une foule transie d'ébahissement et comblée par des gestes de fureur audacieusement accolé au verbe !
Terminés les " la France : tu l'aimes ou tu la quittes " et autres phrases dont la liste pourrait s'égrener à longueur de page.
En clair, un torrent de répliques et de discours politiques qui frayent dorénavant avec l'Histoire mais dont le flot s'est complètement tari avec cette grève qui, par là même, a rendu nos hommes politiques otages de leur propre parole pour le plus grand malheur de leur cote de popularité.
En exclusivité, la première image du prochain clip d'Amber Lee Ettinger : " casse moi la Barack " (en français : " pète moi l'Fillon ")
Comme pour chaque phénomène de société nouveau, ce sont les États Unis qui ont été touché les premiers par ce cataclysme qui frappe les hommes politiques de manque de répartie, d'absence de répliques qui tombent pile et, disons le tout net, de présence.
Ainsi, suite à la grève de ses amis scénaristes intermittents du spectacle, le communiste Barack Obama a du abandonner un temps toute forme de discours politique au profit de clips vidéos directement repompés sur le plus pur style des années 80.
A son tour touchée, la Bravepatrie n'est pas parvenue à endiguer ce manque d'éloquence.
Le cafouillage communicant qui a entouré la présence de Mouammar Khadafi dans le phare des droits de l'homme et de la production de Rafales est un exemple concret du meurtre de la parole politique que commettent chaque jour les grévistes Américains.
Rama Yade : dans une vie paralelle
Pour finir, l'exemple de Jean Claude Gaudin est éloquent . Voilà un homme qui assurément est une victime collatérale de cette grève et qui, n'ayant aucun discours sous la main s'est lamentablement rabattu sur un tas de fadaises ineptes issues de son répertoire personnel, non pas que ses propos décrivent une réalité plutôt proche de la vérité, mais plutôt que ce point aurait pu être évacué avec une simple réplique du type " Le Père Noël est une ordure " par exemple avec un " tu pues Félix ! " (Zézette). Cela aurait suffi amplement à éclaircir sa relation avec un journal de gôche.
En bref, nous ne pouvons que constater qu'imposer un service minimum aux grévistes hollywoodiens est impérieux à notre vie politique et à notre économie et que Raffarin, putain, tu nous manques !
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Déjà 10 réactions.
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Merci Monsieur BigBalls, pour cet édifiante étude sociale ET politique. Edifiante et brillante, je l'avoue sans déplaisir.
Maintenant, dites moi, qui sont ces faquins de grevistes, et que revendiquent ils ? Peut on savoir au juste, ce que ces bolcheviks au couteau entre les dents peuvent bien vouloir ? A part notre scalp, à nous , les bien nés ?
Protestent ils contre la concurrence déloyale que leur impose les conseillers élyseens, comme certains collaborateurs-ministre, en terme de bon mots ? Georges Marc Benhamou tousse, et c'est Sunset Strip qui s'enrhume ? Et quand Guano, pardon Guaino pète c'est LongBeach qui désespère, plus Billancourt...
Voilà une nouvelle preuve du rayonnement nouveau de la France Nouvelle de notre nouveau président, avec sa nouvelle rupture porteuse d'une dynamique neuve, dont nos vieux médias du monde ancien n'ont pas encore su saisir la portée.
"Pop goes the weasel" ("le putois fais prout") disent les Américain, Bling bling fais le bracelet...
Je sais : elle est pauvre, mais je suis ni scénariste, ni greviste, moi je travaille plus, et je gagne beaucoup plus (que vous, au moins...) et je n'ai ni temps, ni appétit particulier pour ces fadaises culturelles.
Bien à vous (pipi froid....)
Répondre- "Ah, oui !!! Tu me l'a bien mis !!!"
- "Encore, bien plus profond !!!"
- "Tu la sens passer, hein ???"
- "Ah ! Aaaah."
23 décembre 2007 10:00, par Lepoilux
Monsieur Abitbol.
Cher Georges (si vous le permettez)
Je viens de lire vos interrogations et vos doutes.
N'ayez crainte. Certes, l'analyse de Mr. Bigballs est pertinente et nous fait toucher d'un doigt incrédule la blessure du bât. Néanmoins, l'écriture hasardeuse anglo-saxonne ne saura altérer durablement le Discours Présidentiel.
En effet, notre prestidigisident de tous les Français a trouvé d'autres dialoguistes chez Marc Dorcel : écoutez-ça plutôt :
Le fâcheux de l'histoire, c'est que malgré un mannequin expérimenté, le scénario est assez répétitif. Mais ne désespérons pas : notre Braveprésident saura trouver quelque nouvelle impétrante pour prouver au Monde admiratif que la gauloiserie n'est pas vaine en France et que l'on ne destitue pas le Premier Magistrat pour une improbable pipe.
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Louis Bertignac, guitariste, compositeur-arrangeur du 1er album de Carla Bruni, ancien mebre du groupe Téléphone (groupe ringardisé par l'arrivée des mobiles) a été nommé, ce jour, 1 er barde de la République. A ce titre et au vu des accointances envers notre Princident Nicolas 1er, ("Argent trop cher", "La bombe Humaine" ...) il sera chargé de composer le nouvel hymne national de notre Brave Paterie.
Et n'oubliez pas : " Quand Nicolas pâlit, Carla brunit "
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Et Jean marie Le Peigne, il avait besoin de spin doctors et autres scénaristes amateurs de poudre blanche pour proposer à la France rosissante ses saillies et ses boutades ? Puisque Nicosie Sarkola, notre glorieux baiseur invétéré, a copié/collé le programme du breton borgne, qu'il de débrouille pour lui arriver à la cheville niveau bons mots...
Voir en ligne : Plus c'est dur plus c'est bon
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Disons le tout net : non solum notre Bravepresident est en manque d'inspiration (ce qui était prémonitoire vu le tarissement de Bravepatrie.com depuis quelques lunes..), sed etiam il manque de clairvoyance en débauchant Carla Bruni qui elle, manque d'expiration. D'aucuns diront que çà équilibre. Sinon pour Rafale, ce n'est pas la grève des scénaristes mais des correcteurs ?
Répondre17 décembre 2007 22:58, par L'inconnu
Disons le tout court : Carla Bruni manque de poumons.
Voilà, c'est dit !
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Aux dernières nouvelles, il semblerait que notre Brave Président ait décidé de se passer de la main-d'oeuvre étrangère pour faire appel au savoir-faire Brave-Franchouillard des inénarrables scénaristes de Plus Belle la Vie, la série culte que le monde nous envie.
Après l'apparition de sa nouvelle conquête, le Président mènera bientôt l'enquête au sein de son entourage suite à la mort prétendument accidentelle d'un proche conseiller. Il découvrira avec effroi que le coupable n'est autre qu'un certain Premier Ministre fantôme, qui, suite à une relation torride avec ce conseiller, n'avait pu se résoudre à lui voir préférer un gros jambonneau-ministre du travail.
Répondre28 janvier 2008 16:03, par OYhNbqbnuhtrOm
Good morning. Good work... of Perfect site, i like it ! of, Can better ? ;)
Voir en ligne : vzTVSXZufCqCU
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Oui, enfin notre Président devrait surtout s'indigner de voir qu'Obama a honteusement plagié les produits dérivés "Punk not dead" pour sa propre campagne.
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Bah, notre Brave Président saura combler ce vide scénaristique rien que par la présence de sa nouvelle muse, qui sait écrire elle (à défaut de savoir chanter). Reste-t-il des infirmières Bulgares à délivrer quelque part ?
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