Durant le mois de Décembre, l’Opéra National de Paris présente deux spectacles de ballet : Cendrillon et Onéguine présenté jusqu’au 31 de ce mois au Palais Garnier. Et l’Opera Bastilla. Les deux œuvres sont des réadaptations d’œuvres classiques, une de la version de Rudolf Noureev, et l’autre John Cranko.
Cendrillon est une adaptation du comte de Charles Perrault, et les vanités de Hollywood dans les resplendissantes années 30 du 20ème siècle réalisé par Rudolf Noureev. Dans cette pièce, Cendrillon est une aspirante star, et le prince est un brillant acteur consacré. Cette version pour le moins curieuse du désir d’être aimée, et célèbre incarnée par Cendrillon, est un regard moderne sur l’illusion servant a des milliers d’interprétation dans le contexte de la représentation dramatique.
Cendrillon travaille avec sa belle-mère, et ses deux demi-sœurs qui l’accompagnent dans ses tâches dans un buffet. C’est alors qu’arrive un homme blessé, qui n’est autre qu’un producteur de cinéma cherchant des artistes pour un rôle de danseuses. La belle-mère fait tout son possible pour que le producteur soit attirer par les talents de ses filles. Mais ses tentatives seront vaines, l’homme fixe son attention sur Cendrillon, en qui il voit la star pour son œuvre. Comme dans l’histoire original Cendrillon décrochera le rôle. La seule différence est que sa fameuse chaussure n’est pas en cristal mais est une chaussure de ballet votée dans le studio.
Cette proposition scénographique est particulièrement intéressante pour la raison que se mélange ballet classique, et moderne, avec des personnages iconiques d’Hollywood, comme Cendrillon habillée par Charlie Chaplin, ou un grand King Kong entre les lumières de couleurs. Musicalement l’œuvre est dirigée par Serguie Prokofiev, et Faycal Karoui.
Rudolf Noureev, plus connu comme Rudolf Nureyev, a été un des meilleurs danseurs du monde. Sa qualité et sa personnalité l’a convertie comme une des figures principales du ballet Kirov de Léningrad en Union Soviétique. Il fut même considéré par l’ancien état socialiste, en dépit d’un caractère particulièrement difficile. En 1961, lors d’une tournée à Paris, il demanda l’asile politique en France, ou il a continué sa carrière de ballet. Il est considéré comme un des hommes les plus influents dans l’avancée de la danse moderne.
Onéguine est la seconde pièce de Balet que l’Opéra National de Paris nous présente en cette fin d’année 2011. C’est une adaptation réalisée par le chorégraphe, et danseur d’origine sud-africaine John Cranko du texte poétique d’Alexandre Pushkin dédié à Eugène Onéguin entre 1877, et 1879.
La pièce du ballet, comme l’œuvre lyrique, est remplie de passions humaines dérivant de l’amour comme le désir, la jalousie, la passion, la superbe, la faute, et la mort. Grâce à un grand travail d’interprétation, cette œuvre littéraire a servir pour l’adapter à une scène d’opéra, et au théâtre. L’œuvre est accompagnée de la musique de Piotr Ilyitch Tchaikovski interprétée par l’orquestre Kurt-Heinz Stolze. Cette pièce est considérée une des meilleures mise en scène aussi bien pour son impact théâtrale que pour sa puissance chorégraphique. Pour de plus amples informations :
http://www.operadeparis.fr/cns11/live/onp/Saison_2011_2012/Ballets/spectacle.php?lang=en&event_id=2140&CNSACTION=SELECT_EVENT
Nancy Guzman