« Vous souffrez et vous souffrirez longtemps encore, car nous n’avons pas fini de payer toutes nos fautes » c’est par cette phrase que dans son discours du 26 juin 1941, le maréchal Pétain lançait la France dans la collaboration[ source INA ].
De quelles fautes s’agissait-il à l’époque ? en vrac : le front populaire, les congés payés, la tentation du communisme et la résistance au vainqueur.
Hier à Toulon, Nicolas Sarkozy s’est glissé dans l’uniforme de Pétain pour à nouveau tancer les français. Quel péchés avons nous commis cette fois ? les 35 heures, la retraite à partir de soixante ans, les congés maladie, la sécurité sociale, bref, toutes ces institutions issues du programme du Conseil National de la Résistance.
Le vainqueur du jour : les marchés vis à vis desquels nous sommes coupables de ne pas entériner la victoire.
Alors nous devrons payer. En vrac :
- 45 millions d’euros par an d’intérêts à 3,8% aux banques privées, pour des prêt que la BCE leur facture à 1%
- 200 milliards d’euros avec laquelle la BCE rachète aux banques privées leurs titres de dette des Etats de la zone euro, rubis sur l’ongle et et ce à haut prix.
- 13 milliards par an de cadeaux fiscaux, conséquence de la loi TEPA mise en place par Nicolas Sarkozy lui même, sans aucun résultat en terme de croissance et d’emplois.
Comme l’a dit le Général DE GAULLE dans ses derniers discours, cité ici par le général Leclerc [ lire ici ] :
« il y a une mystique « Petain » basée sur les dogmes de la culpabilité de la France, de la victoire certaine de l’Allemagne, de la Collaboration, de la Révolution Nationale. Cette mystique a été adoptée plus ou moins sincèrement :
- par les gens en place, petits ou gros, qui en ont tiré bénéfice.
- par les imbéciles et les faibles.
- par certains jeunes, enthousiastes et crédules. »
L’histoire se répète, et au prochaine présidentielle, il faudra à nouveau choisir entre la résistance ou la collaboration
Publié sur LaDette2012.fr