L’Homme (femme ou homme) a cette fâcheuse tendance quand il ne va pas très bien à conserver cet état d’esprit en lui. Dès qu’il ose en parler à quelqu’un d’autre – qui a bien souvent le même mal – il se retrouve dans une complexité incroyable. Mais d’ou vient ce mal.
Pourtant tout allait bien au départ. Qu’est-ce qui fait que l’on se sent mal à l’aise, qu’on s’empêche de communiquer notre désaccord, qu’on garde au fond de soi cette angoisse permanente, qu’on rechigne à sortir et à voir d’autres personnes, qu’on se renferme et que l’on rumine des solutions pour un problème qu’on arrive pas à définir clairement.
Quel est ce mécanisme qui nous fait conserver ces questions en nous ?
Pour certains, c’est devenu un business juteux. Ils ne vont pas mieux que leurs patients et non pas plus de solutions. Mais cela leur permet d’assouvir leurs phantasmes et leur ego. Cela rempli leur tiroir caisse et permet à d’autres géants de leur fournir une solution artificiel et temporaire sous le nom de pilule « x ».
Ces business men du malheur des autres ont déployé une force médiatique et politique phénoménale. Ils inventent des noms pour chaque mal, puis ils donnent un remède qui va créer un autre mal, pour lequel ils vont créer un autre remède, et ça continue gentiment comme cela.
Les chiffres : (qui font peur)
- Une enquête menée pendant 4 ans, 36 000 personnes interrogées
« Un Français sur 10 a connu un épisode dépressif dans les 15 derniers jours ! Et 13 % disent avoir souffert d’anxiété ou de phobies très récemment »
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/depression/8187-sante-mentale-francais-enquete2004.htm - Dans le monde, plus de 120 millions de personnes seraient dépressifs.
http://www.creapharma.fr/N754/statistiques-depression.html - Les nouveaux chiffres de la dépression en France inquiètent des experts. Entre 5 et 7,8 % des français auraient déjà été touchés par la dépression, selon les données du bulletin épidémiologique hebdomadaire fournies par l’Institut de veille sanitaire (INVS)
http://www.continentalnews.fr/actualite/sante,7/les-nouveaux-chiffres-de-la-depression-en-france,3419.html
Conclusion
En regardant la hausse des personnes soit disant dépressives et la hausse de vente des médicaments pour ces mêmes dépressifs, je me pose une question :
- Comment des personnes aussi soucieuses du bonheur des autres peuvent-elles se permettre de continuer à donner des traitements qui ne donnent pas de résultats ?
Si nous avons aussi peu de résultats avec les traitements, avons-nous réellement touché le cœur du problème ?
Alors j’ai 2 autres questions :
- Est ce réellement un problème médical et physique ?
- C’est quoi le problème ?