Selon le rapport annuel de Transparency International publié aujourd’hui, jeudi 1er décembre, la corruption renforcerait la crise de la dette en Europe. Le rapport insiste sur les mauvaises conditions de la Grèce et de l’Italie. Selon cette Organisation Non Gouvernementale (ONG) contre la corruption, les difficultés économiques que traverse la zone euro sont “en partie liées à l’incapacité des pouvoirs publics à combattre la corruption et l’évasion fiscale qui comptent parmi les causes principales de la crise”. Sur 182 pays que Transparency International a classés, l’Italie se place à la 69e place et la Grèce à la 80e. La crise européenne “reflète une faible gestion financière, un manque de transparence ainsi qu’une mauvaise utilisation des fonds publics”, a évalué Robin Hodess, directrice de recherche au sein de Transparency International. Une meilleure gouvernance est donc vivement recommandée par l’ONG pour éviter les abus. Le rapport de Transparency International sort au moment où la Cour européenne des Droits de l’Homme a rendu sa décision, hier, sur la levée d’immunité d’un de ses membres roumain, Corneliu Birsan ; dont la femme a fait l’objet d’une enquête pour corruption.